Il s’oppose sans succès à la transformation du RPR en UMP en 2002. Pendant cinq ans, il bataillera au sein de la nouvelle UMP contre la dérive européiste et néolibérale du parti, il incarne pendant cinq ans un courant gaulliste en son sein.
Par deux fois il se présente à la présidence de l’UMP, face à Alain Juppé en 2002 (15% des voix) et à Nicolas Sarkozy en 2004 (10% des voix, au terme d’un scrutin un peu étrange).
En 2003, il apporte son soutien à la position de Jacques Chirac et Dominique de Villepin sur le refus d’intervenir en Irak aux côtés des Américains.
Percevant le danger que représente la Constitution européenne, il fait campagne contre la ratification de ce traité lors du référendum de 2005 et il est l’un des principaux ténors nationaux à fêter la victoire du « non », à près de 55%, au soir du 29 mai.
Portant sans relâche une voix gaulliste et républicaine, intraitable sur le respect de la liberté de la France et de la volonté populaire, il s’oppose en février 2008 à la ratification parlementaire du traité de Lisbonne – que l’UMP fait adopter avec la complicité du Parti socialiste, lequel renie toutes ses promesses de campagne présidentielle.
Il dénonce dans un livre, « Le coup d’Etat simplifié », ce qu’il considère comme la plus grave violation de la souveraineté populaire en France depuis 1940.