Etam vient de mettre à pied une responsable de magasin qui a semble-t-il refusé d’embaucher une candidate à l’embauche voilée et couverte de la tête aux pieds.
La première réaction est évidemment l’incrédulité : l’image de marque d’un vendeur de lingerie féminine est tout sauf un corps entièrement dissimulé aux regards – il suffit de regarder ses modèles et ses publicités pour s’en convaincre.
Le problème est toutefois beaucoup plus profond car la soi-disant victime de discrimination peut malheureusement se prévaloir de la déclaration de M. Macron du 28 février lors d’une réunion publique du « grand débat » ou plutôt du grand monologue présidentiel. Selon lui, toute entreprise qui refuse d’embaucher une personne portant le voile islamique se rend coupable du délit pénal de discrimination et doit être poursuivie à ce titre.
Il n’aura pas fallu quinze jours aux islamistes pour suivre ce conseil et lancer des campagnes d’intimidation à l’égard des entreprises qui interdisent le voile islamique.
Face à cette campagne d’intimidation, Etam a choisi la soumission et commis une grave faute morale et juridique en prononçant la mise à pied de sa responsable de magasin, qui avait eu à cœur de défendre notre identité et notre respect de la femme.
Debout la France demande à Etam de lever immédiatement cette sanction indigne et de s’abstenir de toute sanction envers cette salariée courageuse.
Nadejda Silanina
Déléguée Nationale à l’Assimilation républicaine
Maguy Girerd
Déléguée Nationale à l’égalité et à la laïcité