Nicolas Dupont-Aignan a présenté ses voeux à la presse à la Maison de l'Amérique Latine, en référence à un continent qui a su mettre en place un protectionnisme efficace. Devant un parterre de journalistes et de télés, il a délivré un message d'espoir pour la présidentielle de 2012.
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Dupont-Aignan parie sur un second tour sans Sarkozy ni Hollande PARIS, 10 janvier 2012 (AFP) – Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan,
candidat à la présidentielle, a parié mardi lors de ses voeux sur un
second tour sans Nicolas Sarkozy ni François Hollande, tout en
promettant d'être la "surprise" de ce scrutin.
"Nos compatriotes attendent une vraie alternative", pas "une
alternance", a déclaré le député (ex-UMP) de l'Essonne, lors de ses
voeux à la Maison de l'Amérique latine, à Paris.
"Une vraie alternative c'est un projet politique radicalement
différent porté par un homme ou une femme qui n'a jamais trempé dans
le système. Voilà pourquoi, je serai, j'en suis absolument convaincu,
la surprise de cette élection présidentielle", a-t-il ajouté.
Et de prédire: les "Français ne veulent plus de l'un" (Sarkozy) et "ne
veulent pas de l'autre" (Hollande). "Voilà pourquoi, je vous le dis,
ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande ne seront au second tour de
la présidentielle, j'en suis certain".
Le président de Debout la République a mis l'accent sur ses deux
principaux thèmes de campagne: la sortie de l'euro et le
protectionnisme national. Ainsi, la sortie de l'euro "c'est la clé de
tout, pour financer à 0% nos investissements, pour ne plus être
prisonniers des marchés financiers".
Face aux "contrefaçons (qui) fleurissent au soleil électoral", sur le
thème du "made in France" ou "acheter français", il a fait valoir
qu'il n'avait "pas signé un seul traité" européen.
Ne décollant pas dans les sondages (0 à 1%), il a assuré que la
"recette, c'est la campagne" électorale et qu'il gagnerait en
notoriété. "Est-ce que le roi de France aurait reçu Jeanne d'Arc", si
"on avait attendu les sondages?", a-t-il demandé.
Interrogé sur la proximité de ses propositions et de son discours avec
Marine Le Pen sur l'économie, il a répondu que les Français voulaient
"le protectionnisme", "sans tomber dans les extrêmes".
"On ne peut pas redresser la France si on divise les Français", a-t-il ajouté.
Affirmant avoir dépassé le chiffre de "450 promesses écrites" de
parrainages d'élus, M. Dupont-Aignan a affiché sa certitude d'être
présent à l'élection, avec le slogan "pour une France libre". Il
tiendra son premier grand meeting le 22 janvier, au théâtre du
Gymnase, à Paris.