Debout la France a toujours été du côté des femmes pour affirmer leurs droits. Nous combattons de toutes nos forces les violences et harcèlements du quotidien, le manque de structures d’accueil et de soins dédiées, l’absence d’égalité salariale, les difficultés rencontrées pour conjuguer travail et vie de famille, la sexualisation permanente des femmes et des filles par la société de consommation, la lutte contre le nouvel obscurantisme islamiste… Tant de vrais défis ignorés par la gauche mondialiste et immigrationiste qui préfère les faux combats, défigurant la langue française ou niant l’altérité sexuelle.
Lors du mouvement « MeToo », qui a permis à plusieurs femmes de dénoncer le harcèlement dont elles avaient pu être victimes, Nicolas Dupont-Aignan a été l’une des rares personnalités de droite à soutenir cette libération de la parole.
La Secrétaire d’Etat à l’Egalité Marlène Schiappa affirmait alors son indépendance d’esprit face aux idéologies gauchistes en tout genre en choisissant enfin de s’occuper des vrais problèmes des femmes.
Nous avons donc été très choqués de découvrir que cette même Marlène Schiappa soutienne le refus du gouvernement de protéger les mineurs des violences sexuelles commises par des adultes. Initialement, la loi devait établir que toute relation sexuelle entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans serait considérée comme un viol, aucun enfant ne pouvant être consentant face à un adulte. Hélas, le gouvernement a abandonné cette mesure de bon sens à l’appréciation des juges !
Or l’année passée, deux affaires judiciaires ont montré que l’appréciation des magistrats pouvaient hélas ne pas respecter le sens commun. Les juges avaient utilisé ce vide juridique sur le consentement pour établir que deux fillettes de 11 ans avaient été consentantes pour avoir une relation sexuelle avec des hommes majeurs. J’avais été scandalisé comme une large majorité de Français de ces décisions qui légalisent de fait des viols pédophiles.
Les responsables politiques français doivent enfin ouvrir les yeux sur la réalité tragique des violences sexuelles commises sur des mineurs par des adultes. Pour la seule année 2016, l’Observatoire national de la Protection de l’Enfance a recensé 20 000 victimes et plus de 7000 viols. Seul 1% de ces crimes est puni. Or nous savons que ces phénomènes s’aggravent car les réseaux sociaux et internet exposent les enfants comme jamais aux prédateurs.
Le Conseil d’Etat prétend qu’il serait inconstitutionnel d’établir une présomption systématique de non consentement pour les mineurs. De nombreuses associations pour la protection de l’enfance et un collectif de 130 personnalités ont démontré qu’il s’agissait d’un faux prétexte pour ne pas changer la loi.
Aussi je continue à soutenir pleinement la mobilisation citoyenne pour obliger le gouvernement à changer sa position. La France doit être claire sur ses valeurs de civilisation : la justice doit présumer qu’aucun enfant ne peut donner son consentement à une relation sexuelle avec un adulte.
Enfin, de nombreux parents sont inquiets devant la nature des cours d’éducation sexuelle dispensés à des enfants dès l’école primaire. Sans tomber dans les excès de certaines fausses informations, des parents vigilants ont pu démontrer que certains propos étaient inadaptés devant de si jeunes enfants.
S’il est utile de faire de l’éducation de la prévention au collège et au lycée pour combler le manque d’informations élémentaires de certains jeunes qui ne trouvent pas toujours de réponses à leur interrogation dans leur famille, de tels cours ne semblent pas utiles à l’école primaire.
En revanche, il faut éduquer très tôt les enfants à prendre conscience de leur corps pour se protéger des prédateurs sexuels pédophiles qui pourraient les manipuler. N’oublions pas les scandales d’abus sexuels sur les mineurs qui brisent tant d’enfants innocents.
Cécile Bayle de Jessé
Déléguée nationale à l’Epanouissement familial
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France
Député de l’Essonne
Maguy Girerd
Déléguée nationale à l’Egalité et à la Laïcité