Retour sur les Universités de rentrée 2012
Ces vendredi 7 et samedi 8 septembre, Debout la République a tenu ses 10e Universités de rentrée à Dourdan. Ce rendez-vous annuel a permis d'accueillir les nombreux nouveaux adhérents arrivés depuis la présidentielle et de partager un moment de convivialité. Pour ce premier rassemblement depuis la présidentielle, près de 1000 adhérents et sympathisants se sont réunis sur ces 2 jours.
Vendredi 7 septembre
La journée de vendredi a été consacrée à des travaux avec notamment une formation des élus et une session sur les réseaux sociaux.
Puis les adhérents ont partagé un diner tous ensemble, comme chaque année.
Samedi 8 septembre
Samedi une table ronde animée par François Morvan a réuni des économistes et experts de renom pour débattre d'un plan B pour la sortie de crise. Ainsi pendant près de deux heures, les participants ont débattu de la situation de l'euro notamment et des récentes décisions de la BCE puis ont expliqué les liens entre la crise de l'euro et la crise de l'économie.
Ont participé à cette table ronde :
– Jacques Sapir, économiste et directeur d'études à l'EHESS
– Markus Kerber, professeur d'économie à l'Université de Berlin et fondateur de la fondation Europolis
– Philippe Murer, professeur de Finance à la Sorbonne et membre du Forum Démocratique
Les proposition iconoclastes et innovantes de ces personnalités ont été une bouffée d'air. Ils ont démontré qu'une autre voie était possible que celle sans issue emprunutée par les dirigeants européens depuis 4 ans. Vous retrouverez bientôt sur notre site la vidéo de cette table ronde.
Vous pouvez aussi consulter le document publié par DLR avec certains de ces experts en juin 2012 en cliquant ici.
Samedi, les jeunes du mouvement ont aussi élu leur Président. Nicolas Calbrix, originaire du Val d'Oise, et Maxime Thiebaut, originaire de Saône-et-Loire, étaient tous les deux candidats pour succéder à Bruno Potier qui a structuré et conduit avec succès le mouvement pendant les dernières campagnes nationales. Les jeunes ont finalement élu Nicolas Calbrix comme Président. Il aura la charge de poursuivre le développement de Debout les Jeunes et de rassembler tout le monde pour relever les nouveaux défis de DLR.
Découvrez ou revivez le discours de Nicolas Dupont-Aignan
En cloture de ces Universités de rentrée Nicolas Dupont-Aignan a tenu son traditionnel discours. Conscient de l'accélération de l'Histoire et de l'urgence, il a appelé au rassemblement de tous les patriotes sur un programme de salut public. Vous pouvez retrouver le verbatim de ce discours en pièce jointe.
8 septembre 2012 : Discours de Nicolas… par dlrtv
Dépêche de l'AFP suite au discours de Nicolas Dupont-Aignan
DOURDAN (Essonne), 8 sept 2012 (AFP) – Le souverainiste Nicolas Dupont–Aignan s'est dépeint samedi en "rassembleur des patriotes" et a appelé Marine Le Pen à abandonner "l'obsession identitaire" pour entamer un dialogue, lors des universités de rentrée de son parti Debout la République (DLR).
Dressant le portrait d'une France qui court à sa perte au sein de l'Union européenne et dans l'euro, l'ex-candidat à la présidentielle (1,79%) s'est dit en mesure de porter "un programme de salut public", avec "les patriotes" issus de l'entier spectre politique.
"Je dis à Marine Le Pen, je lui dis (…) +coupez le cordon avec l'obsession identitaire qui déconsidère votre parti, faites vraiment le ménage, arrêtez de diviser les uns et les autres (…) et alors, alors, nous pourrons commencer à dialoguer", a-t-il lancé, à la fin de son discours, devant environ 400 sympathisants réunis dans un hôtel de Dourdan (Essonne).
Il a ensuite expliqué aux journalistes qu'il voulait "placer le FN devant ses responsabilités" et que Marine Le Pen, qui a fait 17,9% à la présidentielle, devait "abandonner cette idée de guerre de religion permanente". Interrogé sur la préférence nationale, pierre angulaire du programme frontiste, il a répondu qu'il fallait "des évolutions", sans aucune précision.
"Je ne suis pas FN et je n'irai pas au FN", a-t-il dit.
Le député non-inscrit de l'Essonne, qui avait quitté l'UMP en 2007, s'est aussi adressé au leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, à l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, mais également à Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation durant la primaire PS.
"Oui, je vous le dis mes amis. Mon devoir est de rassembler tous les patriotes, mais sur une ligne irréprochablement républicaine", a-t-il dit durant un discours de plus d'une heure.
"Quand la maison brûle, on ne regarde pas l'étiquette du pompier", a-t-il ajouté.
Parmi les priorités de son programme de salut public, il a cité la sortie de l'euro, qu'il partage déjà avec Marine Le Pen: "Ca veut dire emprunter à 0% à la banque de France rétablie dans ses prérogatives". Mais il est allé plus loin encore en appelant à "un effacement" pur et simple "d'une partie de la dette", selon des modalités qu'il n'a pas précisées.
Dénonçant le nouveau traité européen, qui impose une règle d'or d'équilibre budgétaire aux "conséquences tragiques pour le bien-être et la liberté des Français", il a de nouveau appelé à un référendum.
Quant à son score de 1,79% à la présidentielle, il a estimé que "désormais les Français me connaissent", alors que "tout a été fait pour me faire taire".