Une nouvelle camisole de force pour les peuples européens
25 des 27 pays de l'Union européenne ont accepté cette nuit de signer le « pacte budgétaire » voulu par l'Allemagne. C'est une nouvelle camisole de force pour le continent européen qui l'enfermera un peu plus dans la voie d'un fédéralisme budgétaire aussi autoritaire qu'inefficace.
Car les dirigeants européens, en décidant de sanctionner financièrement et automatiquement tout Etat ne présentant pas de budget à l'équilibre durcissent encore un peu plus une politique qui échoue depuis le traité de Maastricht en 1992.
Ce pacte budgétaire, n'est en effet rien d'autre qu'une règle d'airain imposant aux pays européens une politique de récession cumulative engendrant toujours plus de délocalisations, de chômage et donc de dettes.
Mais à l'inefficacité économique, l'UE impose un déni de démocratie en privant les peuples de leur souveraineté, et donc de leur pouvoir de décision, sur les grandes orientations économiques qui les concernent au premier chef.
Ce n'est pas par la contrainte et la soumission des peuples que l'Europe se relèvera, mais bien au contraire par la restauration des libertés. Sortir du carcan de l'euro fort pour instaurer une monnaie commune adaptée à nos économies, permettre le financement de l’État auprès de la banque de France à un taux de 0%, instaurer un protectionnisme si possible européen, et favoriser le soutien aux PME sont des mesures vitales au redressement de notre pays.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République
Pacte budgétaire européen: une "camisole de force" (Dupont-Aignan)
PARIS, 31 janvier 2012 (AFP) – Le pacte budgétaire européen adopté lundi constitue une "nouvelle camisole de force" et une "règle d'airain" qui imposera aux pays européens une "politique de récession cumulative", a estimé mardi le candidat souverainiste à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan.
"C'est une nouvelle camisole de force pour le continent européen qui l'enfermera un peu plus dans la voie d'un fédéralisme budgétaire aussi autoritaire qu'inefficace", écrit dans un communiqué le député, président de Debout la République (DLR).
Ce pacte budgétaire est "une règle d'airain imposant aux pays européens une politique de récession cumulative engendrant toujours plus de délocalisations, de chômage et donc de dettes", poursuit-il.
Selon lui, les dirigeants européens, avec ce pacte, "durcissent encore un peu plus une politique qui échoue depuis le traité de Maastricht en 1992".
Le nouveau pacte impose une discipline budgétaire stricte. Il a été adopté par 25 des 27 pays de l'UE et doit désormais être signé lors d'un prochain sommet en mars avant les longues phases de ratification.