Journaliste (notamment au Quotidien de Paris et aujourd’hui directeur de la publication de Boulevard Voltaire), Dominique Jamet est une des figures du journalisme dont la valeur est reconnue par tous. Il est aussi un écrivain prolifique dont les romans et les essais ont marqué l'actualité ces dernières années.
Engagé par le passé à l'UNR et au RPR, et conscient de la période historique grave traversée par le pays, Dominique Jamet a aujourd'hui décidé de s'investir à nouveau. A l'occasion du Congrès de DLR il a annoncé officiellement rejoindre les rangs de Debout la République. C'est un honneur pour tous les adhérents de DLR de compter parmi eux ce nouveau compagnon. Candidat au Conseil national, il a fait partie des 100 membres élus lors du renouvellement des instances nationales le 5 octobre.
Pour comprendre les raisons qui l'ont décidé à s'engager auprès des patriotes de DLR, découvrez son discours et l'entretien exclusif qu'il a accordé au magazine Valeurs Actuelles.
Discours de Dominique Jamet au Congrès de DLR
Congrès de DLR : Discours de Dominique Jamet par dlrtv
Entretien de Dominique Jamet dans Valeurs Actuelles le jeudi 3 octobre
Pourquoi rejoignez-vous Nicolas Dupont-Aignan ?
Tout simplement parce que le choix offert sur le marché des idées politiques ne fait pas mon affaire. Je rejette les deux grands partis de gouvernement, l’UMP et le PS, qui alternent au pouvoir depuis 30 ans, et partagent selon moi la responsabilité de l’état dans lequel se trouve la France. Ces partis sont caractérisés surtout par la lutte pour les places, par les intrigues, ils n’ont aucun projet autre que celui d’être des écuries pour l’élection présidentielle. Leurs militants se rassemblent d’avantage autour d’hommes qu’autour d’idées. A cause du résultat qui est le leur, je n’ai aucune envie de contribuer à leur maintien ou à leur retour au pouvoir.
Vous n’avez été séduit ni par le centre, ni par le FN, ni par la gauche ?
Je ne sais pas si les centristes sont les supplétifs de la droite ou de la gauche. Le parti des Verts est un véritable panier de crabes, un nid de vipères. Quant au Front de gauche, je reconnais qu’on y dit des choses vraies, fortes, qu’on y est conscient des injustices et que les militants sont de vrais patriotes habités par un réel refus des inégalités, mais leur leader, Jean-Luc Mélenchon, est un énergumène qui rêve d’instaurer en France un socialisme autoritaire. Le Front national, enfin, comme le disait jadis Laurent Fabius, pose de bonnes questions ; il apporte parfois, aussi, de bonnes réponses. Mais il ne cherche qu’à créer quelque chose sur la base d’un mécontentement. Il fait son miel du malheur des Français, et fait le pari de la catastrophe.
Vous atterrissez donc à Debout la République…
Beaucoup de Français sont conscients de la mauvaise passe que traverse la France et des mauvaises directions que prend le gouvernement pour l’en sortir. Il y a une réaction forte chez eux. Ceux qui l’expriment dans le vote FN et Front de gauche se trompent : Debout la République est un parti beaucoup plus propre et prometteur. J’ai choisi de rejoindre Nicolas Dupont-Aignan parce que je refuse l’idée de la fin de la France, de la fin de l’histoire. Debout la République est un parti souverainiste. Mais contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire, Nicolas Dupont-Aignan ne veut pas d’une France seule, mais d’une France juste et debout. J’ajoute que s’il y a un parti dont on ne peut pas soupçonner les cadres et les militants d’être attirés par l’odeur du pouvoir, par la soupe, c’est bien Debout la République !
Quel projet voulez-vous porter ?
A titre personnel, je souhaite que l’on détricote tout ce qui a privé la France et les Français de leur destin. Je ne veux pas de cette Europe technocratique, ni d’une hyper puissance américaine. Je suis aussi d’accord avec Nicolas Dupont-Aignan sur son combat contre les paradis fiscaux, contre la gabegie qui ruine les Français, je souhaite aussi que l’on organise le détricotage de l’euro.
Que répondez-vous à ceux qui ironisent sur le faible poids de Debout la République ?
En 1957, de Gaulle était au plus bas. En 1958, il était au pouvoir.
Serez-vous candidat aux européennes ?
Si on me le demande, j’irai.