Une école pour les futures élites eurocratiques, coutera aux Français, aux Alsaciens et aux Strasbourgeois près de 35 millions d’euros
Alors que les coupes budgétaires instaurées par l’austérité pénalisent notre éducation nationale que nous enviait-il n’y a pas encore pas si longtemps le reste du monde, une école européenne (comprenez « pour les enfants de fonctionnaires européens »)se construit à Strasbourg aux frais des contribuables français, des Alsaciens et des Strasbourgeois. Voulue successivement par le PS (Roland Ries) puis avec le Maire UMP, Fabienne Keller qui n’a pas hesité à mettre la pression auprès de Nicolas Sarkozy qui a, semble t-il, su actionner les bonnes manettes et pressés les bons boutons.
Une école «agréée » par l’UE, mais financée par la France coûtera 34,1 millions d’euros sans compter le prix du terrain « offert » et les infrastructures routières. Parmi les 800 et quelques élèves 50% seront des enfants « de »et les 50 % restant seront triés sur le volet par un comité de parents d’élèves ; les enfants de couples binationaux ou les enfants de chercheurs seront privilégiés. (Cf. critères de sélection)
C’est un déni d’égalité des chances, cela remet en question un des principes fondateurs de notre république. Est-ce que les employés bien-pensants de la Cour Européenne des droits de l’Homme de Strasbourg et autres fonctionnaires qui ne paient pas l’impôt comme tout le monde et qui vilipendent la France pour son refus d’intégrer les Roms accepteront que leurs petites têtes blondes partagent leurs bancs avec des enfants du voyage ? Après tout une des conditions d’admission est que : « Les enfants de familles résidant à Strasbourg ou à proximité de façon non permanente et pour lesquels une poursuite de scolarité dans un système scolaire autre que le système français est envisagée »
Laure Ferrari
Membre du Bureau national de DLR
Déléguée nationale à l'Europe des Nations et des Projets
Secrétaire départementale du Bas-Rhin