Voici maintenant un an que nous subissons les effets d’un virus, mais surtout les dommages collatéraux d’une gestion catastrophique de notre gouvernement face à une épidémie qui aujourd’hui, rappelons-le, montre un taux de létalité de 2,2% (1).
La Macronie nous a fait passer d’une crise sanitaire à une catastrophe sanitaire, économique, sociale et psychologique.
La crise de la COVID-19 aura été surtout révélatrice de tous les maux et vices d’une technocratie soumise à l’oligarchie financière, aussi fourbe qu’incompétente. L’apparition de ce virus n’a pas déclenché une «guerre», comme Monsieur Macron nous l’a annoncé le 16 mars 2020, heureusement vu le « chef de guerre »……mais, elle en a déclenché les effets. Les décisions gouvernementales, au regard de cette crise, auront eu les mêmes conséquences qu’une guerre classique, en conduisant potentiellement à un effondrement de notre économie, mais aussi à de lourdes répercutions d’un point de vue social et psychologique. Il est clair que l’impact en sera perceptible pendant toute la prochaine décennie.
La gestion de cette crise sanitaire aura révélé l’imposture macroniste, la perte de notre souveraineté du fait notamment d’une notre trop grande dépendance vis-à-vis d’une Union Européenne d’une inefficacité technocratique effroyable.
– L’Union Européenne : Rien n’est sorti de Bruxelles dans l’organisation de la défense des pays de l’U.E. face à l’arrivée du virus, à part quelques effets de communication, pas de plan de secours européen, de mise en commun des compétences et des moyens scientifiques, logistiques ou opérationnels, pas de fermeture des frontières… hormis des dépenses « surprenantes » sur le Remdesivir du laboratoire GILEAD (500.000 traitements à 2.000 € soit 1 milliard d’euros) (2) quelques jours avant que l’étude Solidarity de l’OMS nous confirme qu’il existe des effets secondaires dangereux. Comme l’a relevé l’académie nationale de médecine, “le manque de stratégie globale de riposte à la pandémie s’est confirmé par l’absence de programmes d’envergure et de coordination de la recherche sur la Covid-19″. A l’exception de l’étude Discovery, cette fameuse étude qui a stoppé net le sujet relatif à l’Hydroxychloroquine après le LANCET GATE et a été un échec total au niveau de la coopération européenne. L’U.E. aura donc montré, elle aussi, toutes ses défaillances. Les États membres ayant, chacun de leur côté, œuvré de façon différente et isolée, face à ce virus, en fermant d’ailleurs leur frontière une à une et laissant seul Monsieur Macron dans son obsession maastrichienne à ne pas le faire. La seule sortie « louable » de Bruxelles aura été le “Next Generation EU”, plan de relance d’un montant de 750 milliards (3) ou plutôt un énorme plan d’endettement commun. Le progressisme ne pense et ne fonctionne que par la dette. Le Président Macron a osé se vanter de sa ferme et forte négociation avec 40 milliards pour la France le 21 Juillet ! La vérité est que le coût est à la hauteur de la contribution de la France qui pèse 17,3 % du budget européen, soit un remboursement jusqu’à 67 milliards d’euros au titre du plan de relance et un solde de 27 milliards d’euros ! Cela laisse à réfléchir à l’usage de ces 27 milliards dans nos services hospitaliers, notre industrie ou la recherche. Et cela pour compenser notamment les remises négociées par les pays frugaux … Vraiment une belle négociation, Monsieur Macron, ou plutôt une belle escobarderie.
– Notre souveraineté : La France s’est montrée totalement démunie, dépouillée, de son industrie depuis des décennies, par les mêmes politiques. Elle a été incapable de pouvoir produire des masques ou des respirateurs en temps utile. Les inquiétudes sont devenues grandissantes lorsqu’on s’est aperçu de l’état de nos services hospitaliers….que la seule usine de production de bouteilles d’oxygène européenne implantée, de surcroit, en France avait fermée en 2018, que la seule unité de production d’hydroxychloroquine française était à l’arrêt et que seulement 17% des principaux médicaments étaient produits en France (2% pour les anticancéreux !) (4)… Dépendance totale vis-à-vis de l’autre bout du monde, même sur le plan sanitaire… Revenons sur le scandale des masques : 1 milliard de masques stockés en prévision d’une crise sanitaire partie en fumée au fil des gouvernements et des « petites restrictions budgétaires ». Des masques pour lesquels Jérôme Salomon, lui-même, est responsable du non-renouvellement des stocks. Pour masquer cette situation désastreuse, le Directeur Général de la Santé a même fait modifier le rapport de la commission… Ces masques manquants qui nous auront finalement coûté très chers, d’abord parce que nous avons dû les acheter au prix fort en pleine crise, mais surtout car leur absence, a montré que notre Pays était dans une incapacité à faire face à des situations de risque majeur et fatalement cette incompétence dramatique de moyens a eu un impact non négligeable sur le développement de l’épidémie. Très vite, nos services hospitaliers réduits à une peau de chagrin ont été débordés. Le gouvernement minimisant alors scandaleusement de son côté l’utilité préventive des masques pour camoufler sa défaillance… Imaginez, un seul instant, que nous ayons eu ces masques en stock, que le gouvernement réagisse tout de suite à l’annonce de Wuhan et à l’impressionnante construction de deux hôpitaux en dix jours. Imaginez, si le gouvernement n’avait pas parlé de “grippette” et avait fermé nos frontières immédiatement comme le bon sens le demandait. Nous aurions gagné un temps précieux face à notre impréparation, notre lourdeur technocratique, nos services hospitaliers en ruine et notre dépendance industrielle. Gouverner, c’est prévoir….. et, malgré cela, même ce qui était prévu n’a pas été fait.
– L’hypocrisie macroniste : La Macronie a montré toute son impéritie, son incompétence, sa soumission à un système défaillant, voire la révélation d’une véritable imposture de communication vis-à-vis des Français. L’avenir nous le confirmera. Peut-on échouer autant, à ce niveau, sans le vouloir forcément par idéologie….? Suis-je « complotiste », peut-être pas tant que cela…?
Nos gouvernants n’ont aucune excuse pour ce lamentable échec. À ceux qui nous expliquent que « personne ne pouvait prévoir cela », que c’était « un nouveau virus », c’est absolument grotesque puisque, par exemple, le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité nationale avait alerté sur cette menace latente, il y a plus de dix ans ! Même si chaque virus est différent, si l’évolution pandémique n’est jamais connue à l’avance, les procédures avaient été anticipées et rédigées depuis longtemps. N’oublions pas que nous avons eu à gérer, depuis 2001, quelques problèmes de santé publique aigus – bioterrorisme, charbon, variole, épidémies de méningite et de SRAS, H5N1, H1N1, etc. – touchant aux maladies infectieuses ou concernant même la politique vaccinale. A la suite de l’épidémie de grippe aviaire (H5N1), le gouvernement de l’époque a fait adopter, la loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 relative « à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur ». Ce texte a défini un dispositif de protection très ambitieux contre des pandémies avec un corps de réserve sanitaire. Or, l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) a été créé pour répondre à ce type de crise en matière de gestion des stocks sanitaires stratégiques et de réserves sanitaires. Depuis mai 2016, cette compétence est exercée par l’agence nationale de santé publique (ANSP ou Santé publique France), celle-là même qui s’est confrontée dans son rapport au DGS, M. Jérôme Salomon, sur ses recommandations concernant le stock de masques. Autres rappels, en 2011, le Haut conseil sur la santé publique considérait qu’en cas de crise importante telle que le SRAS, la protection des masques de soins était d’une « efficacité préventive élevée ». En 2015, l’ancien sénateur LR du Val-d’Oise, Francis Delattre (5), avait dénoncé la diminution des stocks de masques de l’État dans un rapport, notamment en mettant en exergue la dissolution programmé de l’EPRUS sous François Hollande en 2016 pour des raisons budgétaires… Ce gouvernement n’a donc aucunes excuses, puisque M. Salomon était précisément le conseiller en charge de la sécurité sanitaire au ministère de la santé auprès de Marisol Touraine.
Voilà maintenant un an que nous subissons la gestion chaotique et incohérente de ce gouvernement, et surtout les mesures liberticides qui en découlent…..sans oublier les scandales d’État des masques, des tests et maintenant, un an après, celui des vaccins.
Depuis les effets d’annonce du Premier Ministre le 3 Décembre dernier relatifs aux 200 millions de doses commandées, en passant par le marketing politique avec Mauricette, le démarrage particulièrement laborieux de la vaccination et à l’heure actuelle, le mépris des soignants, des pharmaciens et des collectivités qui s’usent à attendre leur flacon de 10 doses…..sans oublier que nous restons suspendu à l’avis de l’agence médicale européenne sur l’AstraZeneca…
Avec Debout la France, nous disons qu’il est grand temps, aujourd’hui, que notre pays retrouve son bon sens, tout en s’appuyant sur l’expertise de personnalités de renommée, pragmatiques et altruistes, issues notamment du monde médical, afin de sortir au plus vite de cet épisode sanitaire catastrophique.
Reprenons le contrôle avec Debout la France et redevenons maître de notre destin, pour une France forte et ambitieuse pour l’avenir.
Damien Bouticourt
Membre du Bureau national-Adjoint aux fédérations- Région Centre-Val de Loire
(1 )Au 20 mars 2021 en France : nombre de décès sur nombre de cas : 92 305/4 282 603 = 2,2 %
(2) Remdesivir : https://www.france-assos-sante.org/bon_mauvais_point/le-remdesivir-ou-quand-la-negociation-europeenne-sert-les-interets-de-gilead/
(3) plan de relance Next generation UE : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_20_940
(4) pénurie de médicaments : https://www.senat.fr/rap/r17-737/r17-73710.html
(5) Francis Delattre : https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-rapport-du-senat-denoncait-des-2015-la-diminution-des-stocks-de-masques-181721