« Un conseiller aux questions scientifiques »
Nous assistons depuis la pandémie du covid 19 à une cacophonie dans les décisions sanitaires. Les politiques ayant peu de culture scientifique car pour la plupart d’entre eux issus des grandes écoles, ont alors cherché une aide à travers la mise en place d’un conseil scientifique Mais ces mêmes décideurs ont découvert à leur dépend que la science a besoin de temps et qu’elle ne rimait pas avec immédiateté.
Reconnaissons aussi que les Français ont découvert que les chercheurs n’avaient pas toujours le même point de vue, qu’il y avait des divergences et que ce discours de plusieurs voix ne pouvait qu’engendrer des incompréhensions légitimes. Alors il est bien évident que prendre des décisions dans un tel contexte d’inadéquation entre science et politique est donc très difficile.
Prenons quelques exemples pour illustrer cette dissonance. Celui des masques dont le port était « inutile » en mars 2020 pour le devenir obligatoire par la suite. Ainsi l’absence de consensus chez les scientifiques a été l’argument des politiques pour justifier leurs choix, alors que la vraie raison était dans le manque de stock. A cet effet rappelons que Nicolas Dupont-Aignan a été le premier à préconiser l’utilisation des masques et d’appliquer les gestes barrières. Tant décrié pour cette prise de position, la suite lui a donné raison sans que ses contempteurs reviennent sur leurs critiques.
Autre exemple : celui des enfants qui n’étaient pas contagieux, ensuite sont devenus des vecteurs en puissance et pour pallier cette situation le spectre de la vaccination est en train de se mettre en place. Là aussi Nicolas DUPONT-AIGNAN ne souhaitant pas la vaccination chez les enfants préconise des purificateurs d’air et des capteurs de CO2 dans les écoles…encore et toujours du bon sens…
C’est donc ce déficit en culture scientifique qui a conduit à la mise en place d’une commission d’experts dont la compétence est au mieux d’exprimer un état des lieux alors que le politique attend une réponse rapide et des solutions.
Dans ces conditions, comment concilier alors science et décision politique quand il n’y a pas de d’échange, de continuité entre les deux. En fait l’ignorance des principes fondamentaux de base de la science ne permet pas aux politiques de poser les bonnes questions nécessaires à la prise de décision.
Debout La France propose d’avoir des conseillers aux questions scientifiques dans différents domaines (médical, énergie, aéronautique, économie, chimie verte…). Ils devront être indépendants et non lobbystes. Leur veille scientifique doit permettre une traduction de la situation, une aide quant aux choix des stratégies que seuls les décideurs politiques prendront ; ils pourront poser les bonnes questions aux experts afin de proposer les différentes options tout en identifiant les incertitudes. L’impartialité de ces conseillers devra être exemplaire afin d’établir une relation de totale confiance avec le politique.