Lundi 7 avril, Nicolas Dupont-Aignan et Cécile Bayle de Jessé se sont rendus en Loire-Atlantique et en Vendée pour notamment rencontrer des syndicalistes de la CGT sur le site de Fagor Brandt à la Roche-sur-Yon.
Après avoir donné une conférence de presse afin de présenter la candidature de Cécile Bayle de Jessé, tête de liste aux élections européennes dans le Grand Ouest, le Député de l’Essonne et Président de Debout la République est allé voir un des symboles de l’hémorragie industrielle qui touche notre pays.
Cécile Bayle de Jessé et Nicolas Dupont-Aignan ont partagé la détresse des syndicalistes qui ne demandent qu’à travailler dans leurs entreprises et qui sont les victimes de la politique menée par nos dirigeants qui ne défendent plus nos intérêts.
Le libre-échange déloyal et l’absence de protectionnisme à nos frontières ont considérablement ruiné notre tissu industriel. Les syndicalistes de la CGT ont notamment déploré l’absence d’investissement de l’Etat qui les laisse désarmés face à des pays qui n’ont pas les mêmes règles que nous dans le jeu de la mondialisation. Fagor Brandt est un fleuron de notre industrie, mais il est laissé à l’abandon par l’Etat. Le gouvernement socialiste est impuissant à enrayer ce désastre économique car il refuse de changer les règles du jeu !
Alors que tous les pays qui réussissent protègent leurs industries, la France et l’Union européenne préfèrent se soumettre au dogme de la concurrence libre et non faussée. Sans protectionnisme aux frontières, nos entreprises n’ont aucun intérêt à rester sur le territoire français et préfèrent délocaliser leur production. A côté de ça, la directive des travailleurs détachés permet aux entreprises qui ne peuvent délocaliser de trouver de la main d’œuvre pas chère. Nos entreprises sont doublement les victimes de cette politique actuelle : d’abord parce qu’elles croulent sous les charges imposées par une politique socialiste folle de matraquage fiscal, ensuite parce qu’elles subissent le dumping salarial et social des travailleurs détachés venus des pays de l’Est.
Le gouvernement nous parle de compétitivité à longueur de temps, demandant toujours plus d’efforts à nos concitoyens, sans voir que l’euro cher asphyxie nos entreprises. La France doit faire des réformes pour améliorer sa compétitivité, mais ne pourra jamais concurrencer des pays avec un écart de salaire si élevé. Et ce n’est pas l’agitation stérile d’Arnaud Montebourg qui va changer les choses.
Les élections européennes de mai 2014 seront l’occasion pour les Français de mettre un coup d’arrêt à la politique dogmatique et contre-productive de Bruxelles. Tout l'enjeu de ces élections sera de savoir si nous laissons notre pays dans le marasme économique ou bien si nous choisissons le sursaut !