Ce weekend des millions de Français prendront la route pour partir en vacances. Ce weekend des millions de Français vont aussi se faire racketter par des sociétés d'autoroutes avec la complicité de l’État.
Les autoroutes ont été construites avec l'argent de nos impôts, ceux de nos parents et grands-parents. Pourtant depuis 2006 des sociétés privées sont propriétaires de ce qui devrait appartenir à tous les Français. Elles font des milliards d'euros de profits sur des autoroutes largement rentabilisées. Cette année encore les tarifs des péages ont augmenté de 2,24% en moyenne.
Pendant la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan avait fait du racket des péages un de ses combats emblématiques. L’élection de François Hollande n'a rien changé.
Depuis jeudi, les militants de Debout la République (DLR) ont commancé à distribuer un nouveau tract pour dénoncer le racket de ces sociétés. Intitulé "Le racket, c'est maintenant", vous pouvez le retrouver en cliquant ici. Présents sur plus de 40 péages dans toute la France, les militants de DLR ont voulu sensibilisé les automobilistes sur ce scandale qui dure depuis maintenant 7 ans.
Nicolas Dupont-Aignan et des militants DLR au péage de Saint-Arnould (Yvelines)
Au moment où l'Etat a décidé de stopper net la plupart des projets de ligne à grande vitesse (LGV), on se demande pourquoi on laisse des sociétés privées s'engraisser sur le dos des automobilistes Français. L'argent des péages devrait servir à investir dans des infrastructures d'avenir comme les LGV. Les bénéfices réalisés chaque année par Vinci, Eiffage et les autres sociétés d'autoroutes couvriraient en grande partie l'investissement nécessaire.
Des mesures simples, immédiates et raisonnables peuvent permettre de rétablir l'intérêt général :
- Le rachat par l’État des sociétés d’autoroutes au prix exact où elles ont été vendues en 2006
- La suppression progressive des péages pour toutes les autoroutes amorties (notamment l’A10)
- Une baisse de la TIPP de 4 centimes par litre
- L’instauration d’une TIPP flottante pour que les taxes perçues par l’État (TIPP+TVA) restent stables
De telles mesures de bon sens et de justice permettraient de faire passer le prix d'un trajet Paris-Bordeaux de 237 à 118 euros. Il suffit d’avoir le courage de le faire !
Tract sur le racket des péages (cliquez pour lire en PDF)
Vous pouvez l'imprimer chez vous au format A5 recto/verso. Vous pouvez aussi le commander comme le reste du matériel militant en envoyant un courriel à [email protected]