Les annonces faites aujourd’hui par le préfet des Alpes-Maritimes font office d’aveu de l’échec du Gouvernement à contenir l’épidémie. Par manque d’anticipation assurément, par obstination peut-être, le Gouvernement condamne nos concitoyens de Nice et son littoral à ne sortir de chez eux que pour travailler.
Il sera donc permis de s’entasser dans les transports et de s’exposer à une contamination sur son lieu de travail, mais interdit de sortir le week-end plus d’une heure ou d’aller marcher au bord de la mer, sans aucun doute l’endroit le moins propice aux contaminations qui soit.
L’incohérence ne leur fait pas peur.
Demain, cette mesure aussi liberticide qu’incohérente pourrait être étendue à l’ensemble du territoire.
Pourtant ce troisième échec aurait pu être évité à Nice, et peut encore l’être pour le reste du territoire national. Il suffit de changer de stratégie.
D’une part, il faut mener une vraie politique de prévention auprès des populations fragiles.
Comme Madame Merkel l’a fait avec 27 millions de foyers allemands, un lot de masques FFP2, plus protecteurs, doit être envoyé aux personnes âgées et fragiles, pour leur permettre de vivre et de sortir sans prendre le risque d’être contaminés.
Une diffusion de la vitamine D doit également être menée pour renforcer notre immunité et réduire les risques de contamination, qui sont accrus chez nos anciens, souffrant fréquemment de carences.
D’autre part, il faut accroître nos moyens curatifs, pour soigner les malades et sauver des vies.
Le Ministère de la Santé doit se résoudre à diffuser les traitements efficaces comme l’ivermectine. Au lieu de freiner les essais cliniques sur les médicaments prometteurs, comme ceux de l’Institut Pasteur de Lille, le Gouvernement doit impulser la recherche médicale.
Je demande également le doublement progressif des lits de réanimation pour ne pas indexer des mesures coercitives à une saturation d’hôpitaux sous-dimensionnés. Ces ouvertures doivent être pérennes et non artificielles, pour palier la faible taille de notre système hospitalier qui compte trois fois moins de lits de réanimation rapportés à la population que l’Allemagne.
Sur ces différents points, le silence du Gouvernement ne peut plus durer. Nous sommes trop nombreux à exiger cette autre voie pour que celle-ci soit négligée plus longtemps.
Protégeons et soignons les Français !
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Président de Debout la France