Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est présenté aujourd'hui en conseil des ministres, le gouvernement continue de vouloir faire payer les Français pour réduire des déficits dont ils ne sont pas responsables.
En s’attaquant aux familles, avec la réduction de la prime à la naissance, la diminution des aides à la garde d'enfant et la réforme du congé parental, le gouvernement ne corrige pas les vraies causes de ce déficit, préférant s'attaquer injustement au portefeuille des Français déjà particulièrement matraqués par la politique fiscale mise en oeuvre par les socialistes.
Les députés socialistes sont même prêts à mettre à mal le principe universaliste de notre politique familiale en proposant la modulation des allocations familiales en fonction des revenus, et cela seulement pour satisfaire les exigences budgétaires de Bruxelles !
Cette injustice est renforcée par le silence de ces mêmes députés qui, cherchant à économiser 700 millions d’euros sur la branche famille, oublient de dire aux Français que le coût de l'Aide Médicale d’Etat (AME) réservée aux clandestins en 2013 était peu ou prou du même montant !
Pourtant, depuis deux ans et demi, le scénario est toujours le même : plus notre pays lutte contre les déficits et la dette par la restriction budgétaire, plus il les creuse en tuant la croissance.
Une sortie ordonnée et intelligente de l’euro, en favorisant la mise en place alternative d’une monnaie commune européenne et une politique de diminution massive des charges et impôts qui pèsent sur les ménages et les entreprises, sont les seules solutions pour retrouver le chemin de la croissance et réduire nos déficits.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République