Chacun peut mesurer à quel point le gouvernement français a multiplié les erreurs et les fautes face à la maladie qui frappe le monde aujourd’hui. Des milliers de Français ont déjà été victimes de l’incurie de dirigeants ayant choisi l’économie mondialisée plutôt que la sécurité de notre peuple.
Face à l’épidémie, les fonctions régaliennes de l’Etat, la sécurité, la justice, la garde des frontières, résistent comme elles le peuvent grâce au dévouement des agents, qui assurent leur mission malgré l’incurie du gouvernement.
Les douaniers, les pompiers, les policiers, les surveillants pénitentiaires, les infirmiers, les éboueurs, les ambulanciers, tous les agents publics qui, comme d’autres professions privées comme les caissières et les agents de sécurité, devraient être doublement protégés parce qu’ils sont au contact de la population, ne disposent d’aucune protection suffisante. Ils vont travailler chaque matin en se demandant si le soir, ils ne vont pas se mettre à tousser après avoir contracté le Coronavirus. Est-ce normal ? Est-ce digne de la France ?
Les douaniers, eux, n’ont quasiment conservé que leur uniforme, ils ont été dépouillés de leurs fonctions traditionnelles de surveillance : ils ne doivent plus intervenir dans les quartiers perdus de la République, même s’ils savent y trouver des produits de contrebande, et leur mission actuelle se limite à certains contrôles sur les grands axes du pays ou à certains péages autoroutiers où leur présence est aisément identifiée et contournée.
Quant aux policiers, aux gendarmes et aux sapeurs ou marins-pompiers, ils ne sont pas mieux lotis. Eux aussi sont confrontés aux mêmes racailles qui, confinement ou non, imposent leur terreur à la population locale. Ils se font régulièrement cracher dessus, insulter, caillasser aux abords des zones de non-France où règne la voyoucratie et le sacro-saint trafic de drogues et d’armes.
Le plus intolérable pour eux, c’est de ne pas pouvoir exercer leurs missions de secours et de sauvetage en toute liberté, comme si le gouvernement, au lieu de leur donner tous les moyens d’intervenir, faisait en sorte de les lester pour les rendre inopérants. Un gouvernement qui lie les mains de ses fonctionnaires est un gouvernement en faillite. Un gouvernement qui abandonne ses plus fidèles serviteurs et refuse de voir que nombre d’entre eux sont aujourd’hui atteints, par sa faute, du Covid-19, est un gouvernement indigne.
Tous ces héros du quotidien, qui continuent vaille que vaille à sauver des vies et à secourir des personnes méritent un hommage national. L’Etat, c’est eux. Le gouvernement se fissure de toutes parts, mais eux maintiennent debout l’Etat en prenant des risques vitaux.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, se mobilise depuis le 26 janvier pour lutter contre cette situation scandaleuse. Il a proposé des mesures concrètes pour les sauveurs d’hommes parce qu’ils sauvent la France. M. Dupont-Aignan s’est indigné de la situation des surveillants pénitentiaires, dont personne ne parle, et qui sont exposés à des tentatives d’émeutes qui ont heureusement été jugulées jusqu’ici, mais pour combien de temps encore ? Ces fonctionnaires exemplaires sont soumis aux pressions de plus en plus violentes des détenus et aux conseils abracadabrantesques de leurs directions qui les incitent à regarder ailleurs. Ils doivent fermer les yeux sur les jets de drogue qui atterrissent dans les cours de promenades au vu et au su de tous, ils doivent essuyer les injures de la population pénale, elle aussi à cran face au danger.
Nicolas Dupont-Aignan propose un projet politique de rupture avec ce système délétère pour provoquer un sursaut salutaire et à un retour immédiat de l’autorité de l’Etat. Car le Corona n’est pas le seul virus qui mine notre pays. Il en est un plus insidieux qui s’appelle : abandon, renoncement, lâcheté. Et celui-là, on peut en venir à bout avec de la volonté et de la fermeté.
Jacques Struzynski
Délégué national à la pénitentiaire