Un nouveau coup a été porté à l’École de la République. Dès la rentrée 2012, l’histoire et la géographie deviendront de simples options dans les programmes des élèves de Terminale scientifique, soit la moitié des candidats au baccalauréat de la filière générale.
L’Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie (APHG) avait pourtant obtenu la promesse du Ministre de l’Éducation du maintien d'au moins deux heures de cours hebdomadaires obligatoires, il n'en sera finalement rien.
Tous les élèves de Terminale n'auront donc pas un enseignement digne de ce nom sur le passé récent de notre pays. La Libération, ou l'histoire de la Vème République disparaissent ainsi des enseignements des Lycéens de la filière scientifique au profit de quelques questions thématiques et non-chronologiques, ce qui nuit grandement à leur compréhension.
Comment dans ces conditions prétendre instruire et former de futurs citoyens ? Le gouvernement, par cette énième réforme des programmes, rompt avec les missions premières de l'Ecole : l'apprentissage des savoirs fondamentaux et la formation d'un citoyen éclairé et autonome, à même de comprendre les enjeux auxquels notre pays est confronté.
Sauver l'histoire en Terminale scientifique, c'est sauver la mission savante et citoyenne de l’École. C'est à cette noble tâche que l'APHG s'attaque en réunissant ses États Généraux de l'Histoire et de la Géographie le 28 janvier 2012 à la Sorbonne, auxquels Debout la République, dans sa volonté de rebâtir l’École de la République s'associe pleinement.
États Généraux de l'Histoire et de la Géographie, le samedi 28 janvier 2012, au Lycée Louis-le-Grand, à Paris, en matinée et à la Sorbonne l'après-midi.