Nicolas Dupont-Aignan, Bernard Monot et Debout la France déplorent le résultat du vote du rapport Sargentini sur la situation en Hongrie, appelant le Conseil des Chefs d’Etats à enclencher l’article 7 du Traité sur l’Union Européenne et son régime de sanctions illégitimes et totalitaires contre la Hongrie de Viktor Orban.
Incapables de protéger les peuples européens de l’immigration massive, les institutions de Bruxelles, largement soutenues par Emmanuel Macron et Angela Merkel, ont cherché à dissimuler leur échec en condamnant la Hongrie.
Le rapport Sargentini est un réquisitoire biaisé contre Viktor Orbán. Utilisant des argumentaires les plus fallacieux (manipulation du code électoral, censure, atteinte aux minorités religieuses, non-respect des règles sociales), les technocrates de Bruxelles s’autorisent une ingérence abusive dans un Etat-membre.
Que reproche-t-on à Budapest sinon d’appliquer la volonté des Hongrois de refuser le chaos migratoire, le risque de terrorisme islamiste et le rouleau compresseur du mondialisme qui n’apporte que régression économique, sociale et culturelle ? C’est une atteinte majeure aux droits du peuple hongrois à disposer de lui-même.
Dans quel monde vivons-nous pour qu’une institution, censée dépendre des Etats-Nations, puisse ainsi sanctionner un de ces Etats en lui retirant son droit de décision ?
Les Hongrois, attachés à leur identité nationale, estiment que leur Premier Ministre défend leur dignité de citoyens libres. Rappelons que Viktor Orbàn a réuni près de 50% des voix (49.7%) lors des élections du 8 avril 2018, faisant de lui l’un des dirigeants les mieux élus d’un pays européen.
Alors qu’Emmanuel Macron multiplie les discours sur l’unité de l’Europe et la pseudo « souveraineté européenne », ce genre de politique répressive ne peut que désunir encore plus l’Europe alors que les BRICs pratiquent de plus en plus la coopération internationale.
Pendant que les équilibres mondiaux se bouleversent, la Commission Juncker n’aura eu de cesse de multiplier les attaques contre ses propres membres. Après avoir étouffé la Grèce, perdu le Royaume-Uni, menacé la Pologne, l’Italie et la Hongrie, Monsieur Juncker et les trois grands partis fédéralistes (PPE, S&D et Alde) peuvent être fiers de leur bilan : l’Union Européenne fédéraliste n’aura jamais été aussi désunie, dispersée et menacée.
Ce n’est pas en perdant notre temps à faire la chasse aux sorcières en Europe que nous relèverons les grands défis du monde: le péril migratoire, l’instabilité américaine, la guerre économique mondiale, la crise avec l’Iran, l’indépendance énergétique, la crise climatique et la raréfaction des ressources et de la biodiversité. On accuse régulièrement Messieurs Poutine et Trump de vouloir diviser l’Union Européenne, mais ce vote sanction démontre que les eurobéats savent très bien le faire sans leur aide !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Bernard Monot
Député français au Parlement européen