Les maires et présidents d’agglomération des grandes villes de France réunis dans l’association France urbaine viennent de demander audience à Najat Vallaud-Belkacem pour tirer le bilan de la réforme des rythmes scolaires « dans un contexte de diminution de la ressource publique ».
Je soutiens cette initiative.
L’augmentation du coût des activités périscolaires pour les familles, à cause de cette réforme, est une réalité. D’autres villes, qui s’étaient engagées sur le maintien de la gratuité, ont été dans l’obligation d’augmenter en contrepartie le coût de la garderie ou celui de la cantine.
Ainsi, après avoir matraqué fiscalement les Français, ruiné le pouvoir d’achat des retraités, en continuant de faire peser des charges insoutenables sur nos PME, et en ayant baissé la dotation aux collectivités locales, le gouvernement a fait payer l’addition aux parents d’élèves.
Tout cela prouve ce que nous n’avons cessé de dénoncer avec de nombreux maires : le gouvernement s’est défaussé financièrement sur les communes pour la mise en place de cette mesure.
Par ailleurs, tous les enseignants et les parents l’ont constaté, cette réforme est contraire à l’intérêt de l’enfant. Les écoliers sont fatigués dès le jeudi à cause de ce rythme absurde.
Il est plus que temps que Najat Vallaud-Belkacem nous présente le bilan de cette réforme et rende des comptes aux communes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France