Il semble bien que l’annonce de la reprise de la grande ville du nord faite par le premier ministre irakien Haider al-Abadi soit confirmée, notamment par les journalistes de RFI auteurs ce dimanche vers 19h00 d’un vidéo-reportage courageux.
Debout-La-France se félicite de la chute de Mossoul prise en otage depuis 3 ans par une milice criminelle, mais déplore le massacre des populations civiles et la ruine de la ville (témoignage du CICR) et s’interroge à nouveau tant sur la politique menée par le précédent gouvernement que sur l’avenir des différentes communautés ethno-religieuses dans la zone.
DLF observe que les 9 mois de combats atroces qui ont conduit à ce résultat ont été peu médiatisés à la différence de ceux qui avaient été menés à Homs en Syrie.
Quatre questions se poseront désormais au gouvernement français :
– Que faire des criminels de nationalité française (et leurs complices) qui n’auraient pas été tués dans les derniers combats ?
– Comment rétablir la paix et le retour des réfugiés dans la zone Syrie-Irak ?
– Comment reconstruire la ville et les gens ?
– Comment en finir, enfin, avec les cartes Sykes-Picot des frontières conçues en 1916 ? Car seul le droit des peuples à choisir leur destin devra être pris en considération comme il aurait dû l’être : il y a 100 ans, et des centaines de milliers de morts massacrés depuis lors.
Pourquoi empêcher des gens qui ont des affinités entre eux de vivre ensemble ? Pourquoi obliger des gens qui sont hostiles les uns aux autres à vivre ensemble ?
Espérons que les réponses seront au niveau des espérances et des enjeux. Sans trop y croire eu égard au fait que l’on retrouve beaucoup d’anciens responsables des choix diplomatiques erronés au plus haut niveau de l’État.
DLF reviendra prochainement sur les réponses de bon sens et d’humanité qu’il convient d’apporter aux quatre questions.