François Hollande a décidé aujourd’hui de renoncer à sa réforme constitutionnelle dans le cadre de l’état d’urgence.
Dans un contexte de menace terroriste extrêmement élevée, ce renoncement conclut une perte de temps inimaginable pour l’exécutif.
Alors que des mesures fortes sont attendues par les Français, le gouvernement s’est envenimé dans un débat pathétique de politique politicienne loin d’être à la hauteur des enjeux.
Pendant ce temps-là, ce sont toujours 250 djihadistes de retour sur notre sol qui sont en totale liberté et qui représentent une menace à notre sûreté.
Six mesures simples auraient pourtant pu être prises depuis :
- Assigner immédiatement à résidence en territoire éloigné les 250 djihadistes de retour sur notre sol et de seule nationalité française.
- Rétablir les contrôles à tous les postes-frontières.
- Intensifier notre lutte contre l’Etat islamique en Syrie, en Irak et en Libye et mettre nos partenaires européens au pied du mur en exigeant d’eux une participation militaire.
- Sanctionner plus durement les multirécidivistes et répondre à chaque délit par une réponse pénale réactive, ciblée et proportionnée. Supprimer les remises de peine automatiques pour que les délinquants comme en Allemagne se voient appliquer au moins les deux tiers de la peine prononcée.
- Rétablir la double peine pour les délinquants étrangers qui n’ont rien à faire sur notre territoire et expulser les étrangers illégaux.
- Affecter à des tâches opérationnelles les policiers et gendarmes faisant du travail administratif, augmenter leurs moyens et recruter du personnel administratif en nombre suffisant.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France