Recours en annulation des élections Européennes dans le Nord-Ouest
Les preuves d'un scrutin faussé
Ce jour, Jean-Philippe Tanguy, tête de liste "Debout la France ! Ni système, ni extrêmes, avec Nicolas Dupont-Aignan" dans la circonscription Nord-Ouest, qui a obtenu 4,16% des suffrages, a déposé un recours en annulation de l’élection européenne dans cette circonscription.
Cette action se fonde sur un double constat :
– Les graves manquements constatés dans l'organisation du scrutin et le non respect des règles démocratiques qui ont caractérisé cette élection.
– Les mensonges et manipulations sciemment orchestrés autour de la candidature de Jérôme Lavrilleux (UMP), de telle nature que la sincérité du scrutin, principe constitutionnel, est mise en cause.
1) Manquements à la démocratie et désorganisation du scrutin Panneaux d’affichage absents ou manquants, non respect de l’égalité des candidats en commission de propagande, absence de bulletins de vote, propagande électorale erronée ou non parvenue à l’électeur, diffusion de mauvais bulletins de vote entrainant nullité, absence totale de bulletins de vote (pourtant dument livrés par DLR) dans les bureaux le jour du scrutin, communication illicite des candidats, publicité illégale par leur objet et leur financement…, les manquements essentiels à l’organisation de l’élection du 25 mai sont nombreux et importants. L’ensemble des éléments se trouve dans le recours fourni en pièce jointe. Les éléments documentés en annexe sont à la disposition de la presse.
2) Insincérité volontaire de la candidature de Jérôme Lavrilleux faussant la nature du scrutin. Durant la campagne, Jean-Philippe Tanguy a dénoncé, seul, sans relâche les scandales dans lesquels Jérôme Lavrilleux était empêtré, dont certains déjà avérés et reconnus par lui, sans jamais outrepassé la présomption d’innocence. L'absence de publicité de ces faits n'est pas contraire à la loi électorale.
En revanche, la dissimulation volontaire mise en oeuvre par M. Lavrilleux et le président de l'UMP, Jean-François Copé, l'est ! Dans la semaine précédant le scrutin, Jérôme Lavrilleux a nié les faits qui lui étaient reprochés pour finalement les avouer à 23h le dimanche 25 mai, soit une heure après la fermeture officielle des bureaux de vote en Europe, selon l’interview réalisée par Ruth Elkrief le lundi 26 mai. C’est d'ailleurs lors de cette interview le lendemain qu’il rendra ses aveux publics. De la même façon, cette vérité a été sciemment cachée par le président de l’UMP, Jean-François Copé, qui a reconnu attendre volontairement le 26 mai pour donner des informations cruciales. De ce fait, aucun électeur du Nord-Ouest n’a pu disposer des informations lui permettant de savoir qui était vraiment Jérôme Lavrilleux, vérité que l'on découvre une fois ce candidat élu et doté d’une immunité parlementaire.
Or le code électoral interdit et punit toute manipulation ou manœuvre visant à cacher des informations essentielles au vote éclairé des électeurs. Ainsi, Jérôme Lavrilleux rend le scrutin du 25 mai dans le Nord-Ouest, insincère. Jean-Philippe Tanguy sort inquiet de cette campagne. La démocratie est beaucoup plus fragile qu’elle n’y paraît, ses conditions d’exercice se dégradent, malmenées par des machines électorales sans scrupule. Le dénoncer et le combattre est tout le sens de ce recours.