Deux hommes ont été interpellés à Paris et Draveil samedi et mis en garde à vue dans l'affaire des meurtres à moto qui ensanglantent l'Essonne.
Je ne peux que me féliciter de voir la police de notre pays progresser si efficacement dans cette enquête et, peut-être, mettre fin au climat de peur qui a gagné le département dont je suis élu depuis plus de 15 ans.
Mais s'il faut encore rester prudent sur les liens et motivations de ces deux individus – dont l'un semble avoir quelques problèmes psychologiques, les questions demeurent sur la façon dont ils se sont procurés l'arme et sur le peu de présence policière dans les quartiers où le tueur a pu agir en pleine journée.
Plus que jamais la construction des 20 000 places de prisons adaptées aux différents profils de condamnés, le remplacement des 10 000 postes de policiers et gendarmes pour assurer une véritable présence policière, et le rétablissement des contrôles aux frontières pour lutter contre le trafic d'armes s'imposent.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République
Dupont-Aignan salue l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne
PARIS, 15 avr 2012 (AFP) – Le candidat de Debout la République à l'Elysée et député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, a salué la progression "efficace" de l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne après l'interpellation de deux hommes samedi.
"Je ne peux que me féliciter de voir la police de notre pays progresser si efficacement dans cette enquête et, peut-être, mettre fin au climat de peur qui a gagné le département dont je suis élu depuis plus de 15 ans", déclare M. Dupont-Aignan dans un communiqué.
Les deux hommes — l'un interpellé dans l'Essonne, l'autre à Paris — ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures dimanche. Interrogés dans les locaux de la PJ de Versailles, l'un des deux est considéré comme "un suspect très sérieux".
"S'il faut encore rester prudent sur les liens et motivations de ces deux individus (…) les questions demeurent sur la façon dont ils se sont procurés l'arme et sur le peu de présence policière dans les quartiers où le tueur a pu agir en pleine journée", a poursuivi le candidat.
Pour lui, "la construction des 20.000 places de prisons adaptées aux différents profils de condamnés, le remplacement des 10.000 postes de policiers et gendarmes (la mise en place de la RGPP a conduit à la suppression de 7.500 emplois équivalents temps plein dans la gendarmerie et la police depuis 2009, ndlr) et le rétablissement des contrôles aux frontières pour lutter contre le trafic d'armes s'imposent".