Un dispositif de sécurité renforcée a été mis en place ce samedi dans l'Essonne après un quatrième meurtre commis en quelques mois, apparemment par un homme à moto, armé du même revolver.
Le ministre de l'Intérieur a pris là une mesure qui ne pourra qu'offrir protection et réconfort à la population du département, soumise désormais à la crainte d'un nouveau crime.
Je ne peux donc que saluer cette décision, mais je regrette d'autant plus qu'il faille de tels crimes pour que l'on songe à renforcer les moyens de la Police nationale, dont la faiblesse des effectifs est aujourd'hui particulièrement criante en Essonne.
Député de ce département depuis 15 ans, je résiste comme élu local contre la réduction des effectifs de Police comme de Gendarmerie (Sud-Essonne). Dans mon commissariat de Montgeron, l'accueil n'est par exemple plus assuré et il faut sonner avant de pouvoir pénétrer dans un bâtiment en sous-effectifs donc les permanents ont été réduits de 20% malgré une explosion des cambriolages et des attaques aux personnes !
Dans l'affaire du tueur de l'Essonne, l'essentiel a été fait sous pression médiatique: il nous faut à présent faire pleinement confiance dans la qualité et à la détermination de nos forces de polices pour élucider cette affaire. Je suis certain qu'ils mettront hors d'état de nuire ce meurtrier dans les plus brefs délais.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République
PARIS, 7 avr 2012 (AFP) – Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à la présidentielle, a dénoncé samedi la faiblesse "criante" des effectifs de police dans l'Essonne, département dont il est député et où quatre meurtres ont été commis avec une même arme.
Alors que la sécurité a été renforcée dans le département, "le ministre de l'Intérieur a pris là une mesure qui ne pourra qu'offrir protection et réconfort à la population du département, soumise désormais à la crainte d'un nouveau crime", a indiqué le candidat dans un communiqué.
"Je ne donc peux que saluer cette décision, mais je regrette d'autant plus qu'il faille de tels crimes pour que l'on songe à renforcer les moyens de la police nationale, dont la faiblesse des effectifs est aujourd'hui particulièrement criante en Essonne", a-t-il poursuivi.
Député de l'Essonne depuis 1997, Nicolas Dupont-Aignan est également maire de Yerres, commune située à une dizaine de kilomètres de Juvisy-sur-Orge, Ris-Orangis et Grigny, où ont été commis les quatres meurtres entre le 27 novembre et le 5 avril.
"Dans mon commissariat de Montgeron, l'accueil n'est par exemple plus assuré et il faut sonner avant de pouvoir pénétrer dans un bâtiment en sous-effectifs donc les permanents ont été réduits de 20% malgré une explosion des cambriolages et des attaques aux personnes !", a-t-il ajouté.
Interrogé sur RTL, Nicolas Dupont-Aignan a jugé que l'Essonne était "abandonnée par les forces de police depuis des années : on a des policiers qui sont des héros et le trafic d'armes est à ciel ouvert".
"Il a fallu l'affaire de Toulouse pour qu'on se pose la question du trafic d'armes dans notre pays, il faut en Essonne qu'il y ait ces drames, ces assassinats, pour que tout à coup on envoie ces renforts, a-t-il poursuivi.