Réaction de Nicolas Dupont-Aignan à l’assassinat de deux gendarmes dans le Var

 

Hier nos forces de l'ordre ont connu un drame sans précédent. Deux femmes gendarmes ont été lâchement tuées par un homme suspecté de cambriolage. Je présente mes condoléances à leurs familles et à leurs collègues dont la peine doit être immense.

Je tiens à saluer la décision rapide du préfet de boucler le département du Var pour éviter que le suspect ne parte en cavale. Cette décision, conjuguée à l'action efficace des gendarmes, a permis d'arrêter très vite le meurtrier présumé avant qu'il ne fasse sans doute d'autres victimes. Nos forces de l'ordre ont encore une fois été exemplaires, comme c'est toujours le cas dès lors qu'on leur donne les moyens suffisants pour agir.

D'après les premières informations, il semblerait que l'auteur présumé de ce double homicide soit connu des services de police. Il a en effet été relâché en septembre après avoir purgé une peine de 6 mois. Ce terrible constat montre qu’il devient urgent de durcir notre législation face à des criminels qui sont devenus de véritables prédateurs, y compris pour les agents de la force publique.

 

Les forces de l’ordre, que ce soient les policiers ou les gendarmes, subissent de plus en plus d’agressions qui vont au-delà des simples incivilités. Je suis maire d’une ville de banlieue et je peux témoigner que dans la grande majorité des cas, ces agressions sont impunies du fait du laxisme de notre système judiciaire. Il devient urgent de sanctionner tous ces actes, même le plus mineur, afin de ne pas créer un climat d’impunité dont nous voyons aujourd’hui les ravages.

 

A l’heure où la gauche envisage de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, je m’inquiète d’un retour à la culture du laxisme et de l’excuse permanente.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République

 

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