La déclaration de Nicolas Sarkozy révèle un homme empêtré dans ses contradictions entre ses paroles de candidat et ses actes de président.
Contradiction sur le respect de la parole du peuple français, puisque Nicolas Sarkozy restera dans l'Histoire comme celui qui a trahi le vote des Français lors du référendum de 2005, en faisant passer par le Parlement le traité pourtant massivement rejetté par le peuple. Pire, comme président, il s'apprête à ratifier sans référendum le traité budgétaire européen qui signe la fin de la liberté budgétaire des peuples.
Contradiction sur la valeur travail également puisque jamais la France n'aura perdu autant d'emplois industriels que sous Nicolas Sarkozy.
Contradiction enfin sur sa France forte puisque la France ne peut pas être forte si elle n'est pas libre.
En 2012, je défendrai une France libre et donc forte, alors que tous les autres candidats acceptent une France sous tutelle, et donc faible.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l'Esonne et candidat à la Présidence de la République.