Le mardi 10 avril le CESE s’est prononcé en faveur du développement des soins palliatifs mais aussi de la législation de l’euthanasie et du suicide assisté.
Si nous devons être tout à fait favorables au développement des soins palliatifs, il faut s’opposer à la législation en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté.
Nous devons poursuivre une action ambitieuse et durable d’explication sur les points suivants :
– « La dignité est inhérente à la nature humaine. Elle ne dépend pas de l’idée que chacun se fait de lui-même, elle n’est donc pas un principe, mais son respect en est un. » (déclaration du groupe de l’Union Nationale des Associations Familiales UNAF)
– « La législation de l’assistance au suicide entrerait en contradiction avec le droit de toute personne à la vie; elle mettrait en cause un principe anthropologique présent dans tout notre système juridique qui reflète une société prioritairement soucieuse de protéger le plus faible. » (Groupe UNAF du CESE)
Si certains font le choix désespéré du suicide, la société a avant tout le devoir de prévenir ce geste.
Cécile Bayle de Jessé
Membre du bureau national de Debout la France
Déléguée national à l’épanouissement familial