Cela fait maintenant des mois que le maire de Nice multiplie les déclarations tonitruantes et les mesures soi-disant « chocs » pour lutter contre l’épidémie de covid-19. La population, soumise à plus de contraintes et d’injonctions que dans n’importe quelle autre ville de France serait donc fondée à exiger aujourd’hui une situation sanitaire bien meilleure que sur le reste du territoire national.
Or c’est l’exact opposé qui se produit fournissant ainsi l’indiscutable preuve de l’échec de la politique mise en œuvre tant par la municipalité que par l’État.
Nicolas Dupont-Aignan et Debout La France n’ont eu de cesse d’en dénoncer les raisons pourtant évidentes :
1. Concentration absurde de la population dans les transports et les commerces du fait d’un couvre-feu avancé à 18 heures qui augmente de facto la circulation du virus.
2. Incapacité chronique des autorités à faire respecter la moindre mesure dans les quartiers « sensibles » des Moulins, de l’Ariane ou des Liserons où l’on constate aujourd’hui des taux d’incidence stratosphériques.
3. Incapacité sidérante des autorités à fournir des vaccins, ne serait-ce qu’à ceux qui souhaitent se faire vacciner.
4. Refus idéologique de fermer les frontières dès le début de la crise sanitaire en janvier 2020 et dès le début de l’apparition des variants un an plus tard. De l’aveu même du préfet Gonzalez, les tests PCR ne sont toujours pas exigés systématiquement aux arrivées de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur à ce jour. Quant aux visiteurs étrangers pris en défaut à nos frontières terrestres, ils demeurent autorisés à poursuivre leur route dans le département après amende pour y répandre librement le virus s’ils sont contaminés.
5. Refus idéologique d’augmenter le nombre de lits de réanimation proportionnellement aux besoins révélés par la crise sanitaire.
6. Refus idéologique de développer tant la prophylaxie avec la vitamine D comme le recommande l’Académie de médecine, que les traitements comme l’ivermectine ou l’azitromycine sans parler du blocage insensé par Olivier Véran des travaux de recherche de l’Institut Pasteur de Lille.
7. Refus systématique de protéger les populations à risque en leur distribuant des masques FFP2 comme l’a fait Angela Merkel pour 25 millions d’Allemands.
Toutes ces obstinations incompréhensibles et ses mesures absurdes ou prises à contretemps ont forgé l’entonnoir aboutissant à la situation actuelle. Or loin de se remettre en cause, les autorités tétanisées persistent dans leur logique kafkaïenne qui ne propose que la seule privation de liberté comme remède au virus, l’illusion d’une immunité collective rapide par la vaccination générale s’étant déjà évanouie.
Sans surprise donc, les nouvelles dispositions punitives visant la ville de Nice et le département des Alpes-Maritimes annoncées ce midi par le préfet Gonzalez étendent, sans la moindre base scientifique sérieuse, l’autorisation de sortie du virus aux week-ends tout en condamnant les Maralpins à davantage de promiscuité sur des plages horaires d’autant plus réduites.
Or soit le virus tue massivement, auquel cas il faut confiner toute la population et étaler la fréquentation des magasins de ravitaillement sur la période la plus longue possible, soit il faut changer radicalement de politique ainsi que nous le réclamons depuis plus d’un an.
Ce qui se passe dans notre département est d’une extrême gravité. Emmanuel Macron, dont les pleins pouvoirs sanitaires viennent d’être renouvelés pour 6 mois par un parlement suicidaire teste sur la 5e ville de France sa capacité de restreindre la vie des Français au seul métro-boulot-dodo en les privant de toute forme de loisir et de liberté.
Plus grave, le taux de létalité du virus Sars-Cov-2 est aujourd’hui de 2,3 % en France[1] alors que celui du Sars-Cov-1 ou SRAS de 2003 était de 9,6 %[2]. Comment pourrions-nous avoir confiance en ce pouvoir aveugle et sourd à toute recommandation de bon sens d’où qu’elle vienne pour faire face à un variant ou à un nouveau virus mutant (à l’instar du H5N8 russe) qui surviendrait avec un taux de mortalité ne serait-ce que de 5 % ?
Il n’existe pas de remède miracle contre ce virus et il nous faut apprendre à vivre avec. Mais cela ne pourra se faire qu’en faisant confiance aux Français et en les traitant en adultes. Il n’existe aucune alternative.
Jean-Marc Chipot
Secrétaire départemental Debout La France 06
Lionel Dolciani
Secrétaire départemental adjoint Debout La France 06