Ce jeudi 29 mars est marqué par la publication d’un rapport commandé par Bercy, sous la direction de Messieurs Jacob et Guillon, respectivement « ambassadeur général à l’industrie » et contrôleur général économique et financier.
Ce rapport se base sur un constat réaliste de la situation économique actuelle, d’une France qui pèse toujours moins dans la production de valeur ajoutée en Europe en raison d’une concurrence internationale déloyale contre laquelle notre pays n’est pas armé, une concurrence déloyale qui mine l’emploi et dégrade les finances publiques. Les experts présentent 20 propositions pour sortir de cette situation, dont la plupart visent à réintroduire une certaine réciprocité dans les conditions d’échange.
Je ne peux que me réjouir de voir les experts appuyer les thèses que je défends depuis tant d’années prouvant que l’omerta est en train de vaciller dans les plus hautes sphères économiques. La France a besoin de se protéger dans la mondialisation si elle veut conserver son savoir-faire, ses emplois et donc son niveau de vie et sa protection sociale.
Je veux traduire cette évidence économique dans le champ politique. Je serai le seul candidat à l’élection présidentielle défendant un protectionnisme intelligent, et la réciprocité dans les échanges. Nous ne pouvons plus accepter la concurrence de produits ne respectant pas les normes sociales et environnementales que nous nous imposons. C’est le seul moyen de sortir de la crise.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République