Cela confirme le racket que je dénonce depuis la privatisation des autoroutes en 2006. Je me félicite donc aujourd'hui qu’un rapport parlementaire se range derrière mon avis.
Il a fallu huit années pour que le bon sens revienne. Les rapports de la Cour des Comptes et celui de l’Autorité de la Concurrence ont déjà démontré que les sociétés françaises d'autoroutes affichent une rentabilité exceptionnelle qui ne se justifie ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées.
La question est désormais de savoir si le gouvernement prendra en compte ce rapport et osera s'opposer aux grands groupes détenant les concessions d'autoroutes.
Il y a urgence à ce que l’État mette fin à ce monopole privé. Les autoroutes appartiennent à tous les Français car ils les ont largement financées par leurs impôts et les péages. Il n’y a donc aucune raison à ce que le bien public soit confisqué par une poignée d’entreprises.
Le coût d'une résiliation, chiffrée au minimum à 20 milliard, est un mensonge de plus agité par les sociétés d’autoroute.
A Debout la France, ce rachat était au cœur de notre programme pour l’élection présidentielle de 2012.
Il doit se faire au prix où les sociétés d'autoroute ont été vendues, en y ajoutant les investissements et diminué des bénéfices illégitimes réalisés par ces entreprises depuis cette vente.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France