Nicolas Dupont-Aignan et Debout La France condamnent la folle décision d’Emmanuel Macron de rappeler notre ambassadeur en poste en Italie. Cet acte grave et inédit dans l’histoire de la construction de l’Union Européenne porte un coup majeur à la grande amitié entre la France et l’Italie.
Alors que ses « partenaires européens »ont laissé l’Italie seule face à la crise migratoire tout en soutenant l’austérité sans précédent imposée par la bureaucratie bruxelloise avec le soutien des présidents Français et d’Angela Merkel, on ne peut qu’être choqué par la décision de la diplomatie française. Est-ce là la fameuse solidarité européenne ? Quel acte politique du gouvernement italien envers la France justifie une telle réaction ? Le fait que Luigi di Maio, Vice-président du Conseil, ait osé discuter avec les gilets jaunes et soit même applaudi par ces derniers lors de cette rencontre ne saurait être un motif de rétorsion diplomatique : la réaction d’Emmanuel Macron est totalement disproportionnée.
Cet acte est d’autant plus grave qu’il participe à une fragmentation de l’Europe, situation créée par les partisans du fédéralisme européen. Alors que messieurs Macron et Juncker ne cessent de parler d’unité européenne, ce sont eux qui y auront porté le plus atteinte par leurs déclarations agressives répétées envers le Royaume-Uni, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie, le Danemark et maintenant l’Italie. La liste des pays stigmatisés par les eurobéats et la Commission Européenne ne cesse de s’allonger.
Depuis plusieurs années, Debout la France entretient des relations amicales avec l’Italie. La coopération entre les deux pays s’est avérée fructueuse dans de nombreux domaines (économiques, culturels…). Par sa réaction totalement excessive symptomatique d’un président de plus en plus isolé sur la scène européenne, Emmanuel Macron met en péril la longue amitié franco-italienne. Les peuples italiens et français ne s’y laisseront pas tromper et les élections européennes de 2019 seront, avec Debout La France, l’occasion de porter au sein des deux pays des majorités patriotes favorables à la construction d’une Europe des nations.
27 ans jours pour jour après la signature du traité de Maastricht, il est urgent de remettre l’Europe au service des peuples en mettant un terme au projet eurobéat d’Emmanuel Macron qui s’avère diviseur et destructeur de la belle idée européenne.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France