Le handicap est sans doute devenu la 1ère cause de discriminations (emploi, logement, transport, école…). Hélas, cette injustice est bien moins combattue que le racisme ou le sexisme.
Bien sûr, il existe déjà des droits, des obligations et des quotas pour améliorer la vie quotidienne des personnes en situation de handicap :
– Logements : Accessibilité, priorité d’un rez de chaussée, aménagement.
– Lieux publics : Accessibilité, priorité dans les files d’attente, signalétiques.
– Mobilité : Marquage au sol, signalétiques, priorité au stationnement.
– Tarifs (réduits ou gratuité) : SNCF, Musée, taxe immobilière, redevance télé.
– Reconnaissance du handicap. Possibilité d’obtenir des allocations spécifiques.
Ainsi, 2% des places de stationnement ouvertes au public sont réservées aux personnes en situation de handicap. Dans le milieu professionnel, 6 % des postes sont réservés dans le secteur privé et public même si l’Etat est malheureusement très en retard pour respecter ses propres lois ! Enfin, 30 % des logements neufs doivent être accessibles (PMR).
Toutes ces avancées l’ont été grâce à la mobilisation de personnes touchées par le handicap mais aussi des personnalités comme Nicolas Dupont-Aignan et d’autres formations politiques. Feu le Président Chirac avait joué un grand rôle pour défendre cette juste cause.
Au contraire, Emmanuel Macron fait beaucoup de mal aux droits des personnes en situation de handicap. Suppression d’allocation (CR), diminution de logements adaptés, désindexation des allocations, diminution du plafond de ressources sont autant de preuves que le combat est désormais de préserver les acquis avant même d’espérer de nouveaux droits.
Quoi qu’on puisse dire avec toutes les meilleures intentions du monde, une personne handicapée est différente et a besoin de droits adaptés à leur situation pour bénéficier des mêmes opportunités.
Qu’en est-il dans le « monde politique » ? Force est de constater que les personnes en situation de handicap sont très peu représentées parmi les élus locaux et nationaux.
Debout la France a une nouvelle fois été à l’avant-garde dans ses choix politiques, passant des belles paroles aux actes.
Aux élections législatives de 2017, Debout la France a été le parti investissant le plus de candidats en situation de handicap. Pour les élections Européennes Debout la France a été le seul parti Français a présenté sur sa liste une personne en situation de handicap dans les 15 premières places.
Force est de constater que notre parti est bien seul pour défendre les droits de toutes les Françaises et de tous les Français. Faut-il alors des quotas comme pour la parité hommes-femmes ? Il faut ouvrir le débat !
On pourrait imposer 5 à 6% de candidats pour chaque parti, le même chiffre prévu pour les entreprises et les fonctionnaires.
Cela parait inconcevable qu’en 2019 aucune personne en situation de handicap (lourd) ne soit représentée Pourquoi pas un consensus de tous les représentants politiques ? Le handicap peut toucher tout le monde (accident, maladie) et près de 11 millions de personnes handicapées seraient enfin directement représentées.
Cette loi ne coûte rien pour la société et permettra une reconnaissance, une inclusion voire enfin une vraie citoyenneté pour les personnes en situation de handicap !
Debout la France met plus que jamais au cœur de son projet politique la dignité des personnes en situation de handicap.
Erick Damaisin
Délégué national en charge du handicap