Nos conseillers régionaux actuels ont voté, dans le budget 2021, une résolution pour que la Région dispose en 2050 de 100 % d’énergies renouvelables. Elles sont malheureusement, par définition, intermittentes.
Or, notre région importe 75 % de sa consommation électrique.
Avec le développement des énergies intermittentes, si nous voulons éviter les coupures de courant, nous avons besoin d’une centrale pilotable.
La prudence et la raison scientifique imposent de se diriger vers une solution plus sérieuse et surtout robuste.
Debout les Pays de La Loire et Nicolas Dupont-Aignan veulent une politique écologique humaine au service des Français.
Cette politique ne doit pas être dogmatique et décroissante. Elle doit, en s’appuyant sur le progrès et la recherche, permettre à la France, en toute indépendance, de regagner les places perdues dans le concert des Nations et assurer à nos concitoyens un avenir meilleur.
La France n’émet que 0,9 % des gaz à effets de serre mondiaux, la Chine 30 %, les USA 15 % et l’Allemagne 2,2 %[1]. Notre pays est donc le plus vertueux des pays développés. Nous refusons de nous faire dicter notre politique énergétique par L’Allemagne et L’Union Européenne qui, plutôt que de s’acharner à détruire notre système, feraient mieux de s’en inspirer.
Debout les Pays de la Loire propose d’installer un SMR (Small Modular Reactor)[2] sur le site de Cordemais, en remplacement de la centrale à charbon.
Le Préfet de la Loire Atlantique a ouvert le 30 novembre 2020 l’enquête publique concernant le projet “EcoCombust” déposé par EDF et soutenu par les syndicats.
Ce projet prévoit de construire sur le site de la centrale actuelle, dans l’estuaire de la Loire, une usine à pellets et de poursuivre jusqu’en 2026 l’exploitation de la centrale, en la rendant plus verte, avec un combustible comprenant 80 % de pellets et 20 % de charbon.
Sous la pression de l’Europe et des écologistes, le gouvernement souhaitait fermer la centrale en 2022. Mais le principe de réalité s’imposant, il a repoussé la fermeture à 2024, voire 2026.
La centrale de Cordemais fonctionne actuellement autour de 4500 h par an, c’est-à-dire environ la moitié du temps. Le gouvernement prévoit de réduire sa production à 200 / 500 heures par an entre 2022 et 2024.
Au-delà, elle sera fermée.
Avec la ré-industrialisation, le développement des pompes à chaleur, des voitures électriques et la production d’hydrogène, nous n’aurons jamais trop d’électricité.
Debout Les pays de la Loire demande que le projet EcoCombust soit accepté et que le fonctionnement de la centrale soit maintenue jusque dans les années 2030, temps nécessaire à la construction du premier SMR français Nuward sur le site.
Nous subissons déjà les inconvénients de la fermeture anticipée de la centrale de Fessenheim, inutile de faire la même erreur avec celle de Cordemais.
De nombreux pays et sociétés privées, notamment américaines, travaillent sur le développement de petits réacteurs nucléaires (SMR) construits en usine et assemblés sur site.
Le marché mondial s’annonce considérable. Les SMR sont écologiques, pas de rejets de CO2, économiques, sûrs, pas de risques d’emballement.
Ils pourront couvrir de nombreux besoins dont le remplacement des vieilles centrales à charbon.
Debout les Pays de la Loire prône un projet ambitieux pour le développement industriel de l’estuaire de la Loire et de la filière française des SMR.
Ces projets veulent mettre les nouvelles technologies au service d’une écologie mondialisée, de l’emploi, de la hausse du pouvoir d’achat de nos concitoyens et ceci bien au-delà des seules limites de notre seule région.
Daniel André Secrétaire de la troisième circonscription de Vendée
[1] Sources : Wikipedia 2017
[2] SMR : petits réacteurs nucléaires économiques d’une puissance de 10 à 300 MW (à comparer à 900 /1200 MW pour un réacteur classique et 1650 MW pour un EPR) Voir : https://www.usinenouvelle.com/article/nuward-l-unique-mini-reacteur-nucleaire-francais.N1058499 et https://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/energies/nuward-smr.aspx