COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE NICOLAS DUPONT-AIGNAN
Le Gouvernement a avalé son chapeau, ce mardi 19 décembre, puisque le texte conclusif de la Commission mixte paritaire est bien plus proche de la version du Sénat que de celle rejetée par l’Assemblée nationale.
Cependant, je m’abstiendrai car les demi-mesures, qui sont certes de petites avancées, ne résoudront en rien le problème migratoire français :
- Le non-rétablissement des frontières nationales rendra inefficace l’action gouvernementale tout comme le non-traitement des demandes d’asile aux frontières.
- L’accord dérogatoire franco-algérien de 1968 demeure, car le Gouvernement a refusé de le remettre en cause.
- Les dispositions sur les délais de versement des aides sociales contiennent de multiples exceptions et restent très floues.
- Les préfets pourront continuer à régulariser à tour de bras une immigration de travail.
- Les juges européens continueront de prendre des décisions s’imposant au Gouvernement car la primauté du droit national sur le droit européen n’a pas été rétablie. Ce qui explique par exemple le choix de l’amende, et non pas de l’incarcération, pour les clandestins.En définitive, nous venons d’assister à une semaine de postures politiciennes.
La gauche se veut toujours plus immigrationniste, la macronie campe sur son fameux « en même temps » entre une prétendue sévérité à Paris et un laxisme à toute épreuve à Bruxelles, et les LR se félicitent d’un durcissement factice à l’échelle nationale.
Vous comprenez dès lors tout l’enjeu que représentent les élections européennes du 9 juin 2024.
Sans remise en question du système juridique et supranational de l’Union européenne, notre pays ne peut espérer de changements durables en matière d’immigration.
C’est pourquoi, il est plus que vital de soutenir Debout la France afin d’œuvrer collectivement pour le retour de la souveraineté française et la fin de l’hégémonie des traités européens.
Retrouvez notre projet détaillé sur : https://www.debout-la-france.fr/notre-projet/