Les signaux qui nous alertent sur la décomposition de notre société sont nombreux, mais parmi les plus inquiétants nous retenons les « spectacles pour enfants » proposés par les « Drag Queens ». Ces travestis qui s’improvisent « éducateurs » représentent une menace pour le développement harmonieux de l’esprit des enfants dans une période où ceux-ci sont à la recherche de repères.
Leur stratégie de défense face aux critiques est bien rodée : ils accusent de « transphobie » et « d’homophobie » tous ceux qui osent s’opposer à leurs représentations. Pourtant, leurs spectacles suscitent, à juste titre, bien des inquiétudes chez les Français : comment ne pas entrevoir le germe de la pédophilie quand des adultes déguisés avec des tenues plus qu’ambiguës approchent des enfants pour leur présenter une vision hypersexualisée de la société ?
Les associations censées défendre les droits des personnes LGBT devraient réagir à cette stratégie sournoise, en soulignant qu’aucun lien ne peut ni ne doit être établi entre une orientation sexuelle et ces dérives inacceptables. Bien au contraire, elles épousent la même démarche et finissent par contribuer à propager une image déformée et négative de ce qu’elles devraient défendre, obtenant ainsi l’effet contraire par rapport à ce qu’elles affirment être leur objectif. On constate ici la même myopie que dans le cas des « marches de la fierté » : s’exposer en très petite tenue ou avec des déguisements plus que suggestifs, en donnant parfois des représentations sexualisées, est la pire des stratégies pour se faire accepter. Des nombreuses personnes LGBT ne se reconnaissent pas dans ces initiatives et se disent outrées à la vue de ces spectacles. On peut se demander de quel droit ces associations prétendent assumer les rôles de défenseurs de personnes qui ne leur ont rien demandé et qui au contraire ne souhaitent que de vivre en harmonie dans la société.
Sur ce problème sociétal la gauche oscille entre embarras (l’aile modérée) et soutien total (l’aile radicale), confirmant une fois de plus son choix de se ranger du côté des minorités revanchardes qui, en brandissant le drapeau d’une discrimination de moins en moins d’actualité, prétendent imposer leur mode de vie, leur pensée et leurs coutumes à la société dans sa globalité.
Toute forme de discrimination, soit-elle liée à une opinion, un choix de vie, une ethnie, une origine, une religion, une orientation (sexuelle ou autre), doit être proscrite. La bataille contre les discriminations ne peut toutefois pas être gagnée si on met en avant les différences pour demander des droits particuliers ou si on s’en sert pour justifier l’injustifiable.
Ce n’est qu’en opérant au quotidien pour que plus personne ne prête attention à ces différences qu’on obtiendra le résultat de reléguer toute discrimination dans les vestiges d’un passé arriéré.