Le nombre de naissances a chuté de 2,1 % en 2017, contribuant à un taux de croissance naturelle « historiquement bas » de la population, selon l’Insee.
Cette baisse pour la troisième année consécutive du taux de fécondité, qui s’établit à 1,88 est particulièrement préoccupante, provoquée notamment par la destruction méthodique de tous les ressorts de la politique familiale française.
Cette situation s’explique également par l’appauvrissement d’une partie de la population française, décidée par les gouvernements avec des réformes toujours plus injustes, sans aucune contre-partie.
Rappelons que sur les 275 000 places de crèches promises par le gouvernement socialiste précédent, seulement 50 000 ont été construites !
Et cela ne va pas s’arranger avec la politique menée par le nouvel exécutif, qui multiplie les taxes en tout genre, s’attaquant au porte-monnaie des Français.
De même, la réforme du code du travail aura pour résultat toujours plus d’insécurité professionnelle et sociale pour de nombreux salariés.
Plus que jamais, une autre politique est possible.
Pendant l’élection présidentielle, j’avais formulé un ensemble de propositions pour rétablir une politique familiale digne de ce nom comme :
· Augmenter les droits de retraites pour les mères de 3 enfants et plus.
Les mères et les pères de 3 enfants ayant élevé leurs enfants jusqu’à leur majorité pourront partir à la retraite de manière anticipée selon un système à la carte. C’est une mesure de justice et de soutien de la natalité.
· Mettre en place un droit à la formation suite à un congé parental pour faciliter les évolutions professionnelles.
· Augmenter de 20% le nombre de places en crèche pour mieux concilier la vie professionnelle et familiale (2,4 millions d’enfants entre 0 et 3 ans pour 1,3 millions de places de crèches actuellement).
· Inciter les grandes entreprises de biens de consommation à mettre en place, par le biais de déductions fiscales, des cartes familles nombreuses (à l’image de la carte de la SNCF).
· Renforcer le télétravail et mailler le territoire d‘espaces d’accueil des télétravailleurs, des actifs, inactifs, porteurs de projets, associations, avec une infrastructure adaptée : l’accès au très haut débit, espaces conviviaux, des salles de réunions. Ces dispositifs pourront notamment permettre aux parents de continuer à travailler en s’occupant de leurs enfants.
· Revenir sur la double baisse du plafonnement du quotient familial et rétablir le plafond à 2 336 euros.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout La France