La ministre des Familles, Laurence Rossignol, a confirmé aujourd’hui la prochaine abrogation d’une circulaire punissant les gynécologues orientant leurs patientes vers l’étranger pour y subir une PMA.
Cette décision politique, à un an de la présidentielle, est contraire à l’intérêt de l’enfant. Elle va encourager le recours à la PMA puisque les couples français seront incités à se déplacer dans un pays étranger et revenir afin de légaliser la situation de leur nouvel enfant.
Le Premier ministre avait pourtant affirmé qu’il s’opposerait à tout texte ou amendement sur la PMA jusqu’en 2017. C’est un reniement de plus pour le gouvernement.
Tout comme sur la question de la GPA, le gouvernement joue un double jeu : d’un côté il prétend s’y opposer, de l’autre, il facilite les démarches pour recourir à ces pratiques à l’étranger !
Il porte ainsi une grande responsabilité sur la légalisation de ces pratiques contraires à tous nos principes et nos valeurs.
La PMA est pourtant totalement contraire à la convention internationale des droits de l’enfant qui garantit à ce dernier le droit de connaître son père et sa mère et d’être éduqué par eux.
Le désir d’enfant à tout prix, comme objet de commercialisation, doit être limité par la loi, dans l’intérêt des enfants et de la société toute entière.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle
Cécile Bayle de Jessé
Déléguée nationale à l’Épanouissement familiale
Candidate aux élections régionales – Pays de la Loire