Le « Make banlieue great again » n’aura pas lieu !
Après les plans « banlieue 89 », Tapie, Jospin, « Espoir Banlieues » Ayrault, etc. le rapport de Jean-Louis Borloo, pourtant missionné par Emmanuel Macron lui-même, est mort-né.
Depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron et le gouvernement gesticulent.
Le Président de la République demande un rapport, constitue un Conseil présidentiel des villes, incite à « ne pas avoir peur des propositions », « y compris les plus iconoclastes »… et finit par s’engager sur une « philosophie » : l’inaction !
Le rapport de Jean-Louis Borloo est anachronique et idéaliste. Le saupoudrage d’argent public n’a jamais été une solution. Les précédents plans l’ont démontré et les Français ne veulent pas d’assistanat ! Ils veulent avoir, en banlieue, en province, à Paris, n’importe où en France, les mêmes chances que les autres de réussir. Encore un énième plan banlieue, pendant que les autres territoires meurent !
Les banlieues ne doivent pas être traitées comme des territoires secondaires de la République. La banlieue, c’est la France et ses habitants sont Français.
1 – Tous les territoires français ont le droit à la même sécurité et à la même présence des forces de l’ordre. 1300 policiers supplémentaires ne seront pas suffisant. L’ordre républicain doit être rétabli d’urgence par une justice plus ferme qui applique enfin les peines de prison. Il faut par ailleurs se donner les moyens de vraiment lutter contre les trafiquants de drogue.
2 – L’École ne doit pas niveler les élèves vers le bas mais leur permettre d’apprendre les savoirs fondamentaux. C’est le meilleur service à rendre aux jeunes pour occuper des emplois durables !
3 – Enfin, la menace islamiste doit être prise au sérieux. Ce que le rapport Borloo refuse de nommer, c’est que certains quartiers subissent la pression quotidienne d’une minorité d’individus radicalisés, voire pour d’autres, sont totalement sous la coupe de ces caïds islamistes. Nous devons agir sur l’immigration, pour permettre aux nouveaux Français de se sentir membres de la communauté nationale. Il faut rompre avec les lubies de la gauche : multiculturalisme, victimisation de la délinquance, etc. et revenir à l’assimilation, ainsi qu’à une immigration choisie ! Nous devons également lancer une campagne nationale de prévention, à l’image de ce que peut faire Nadia Remadna et son association « La Brigade des mères », afin de combattre l’islamisme à la source.
Ces quartiers ne doivent pas avoir un traitement particulier, ou des écoles parallèles, autrement, c’est la fin de l’égalité Républicaine. Au contraire, la République doit montrer qu’elle est exemplaire partout, pour tout le monde, de la même façon.
Debout la France a le même plan pour les banlieues et le reste du territoire :
1 – Rétablir l’ordre républicain et mettre fin aux zones de non-droit.
2 – Renouer avec l’École du mérite et de l’effort et refuser tout communautarisme.
3 – Mettre en place un plan de relance combinant choc de compétitivité et de pouvoir d’achat afin de relancer la croissance et créer des emplois.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France