Fidèle serviteur des folies de l’Union Européenne, ce gouvernement comme les précédents n’a qu’une obsession : « libéraliser » (sic) tout ce qui bouge, c'est-à-dire remettre en cause les métiers, les organisations, soit disant au profit du consommateur, en réalité au profit de la finance pour qu’elle puisse y trouver de nouveaux secteurs de profit.
Traduction des projets européens en matière de Pharmacie : permettre la vente des médicaments dans les supermarchés, ouvrir le capital des Pharmacies à des non pharmaciens, laisser le choix de l’implantation des pharmacies au libre choix des officines.
Qui ne voit d’avance les conséquences ? Consommation erratique des médicaments, transformation de la pharmacie en un commerce à court terme, accentuation immédiate des déserts médicaux et sociaux.
En application des logiques néo-libérales européennes, nos dirigeants s’échinent à détruire un modèle de santé qui a fait ses preuves en matière de qualité et de sécurité, livrant les citoyens à un consumérisme médicamenteux dangereux et remettant en cause l’avenir d’une profession qui joue un rôle essentiel dans la santé des français et dans l’aménagement des territoires.
Comme pour les autres professions « réglementées » non disons non à la démagogie et au nivellement par le bas.
François MORVAN
Vice-président de Debout la République
Délégué national à la Santé