Petit Manuel d’éducation à l’attention des citoyens dont le casier est vierge

L'heure est venue, Madame Taubira ayant décidé que la prison n'était plus une option, de rappeler à nos concitoyens dix comportements de base à adopter face à un agresseur venant d'être libéré pour motif de surpopulation carcérale :

  1. En cas d'homicide de l'un de vos proches, dites devant une caméra que vous voulez faire votre deuil et que vous avez confiance en la Justice ; 

  2. Si vous êtes agressé dans la rue, évitez de vous défendre, vous pourriez porter un mauvais coup à l'individu en phase de probation, lui retirant une chance de plus de mal finir ;

  3. Faites tout pour éviter d'être poursuivi devant un Tribunal motif pris d'une défense un peu vive et non proportionnée à l'attaque ; 

  4. Ne déposez pas plainte : elle a peu de chance d'aboutir et vous pourriez être l'objet de représailles ;

  5. Ne perdez pas de vue que le bon citoyen que vous êtes doit faire montre de solidarité à l'endroit de celui que la vie maltraite et qui est en train de vous égorger ;

  6. De manière générale, n'entravez pas le cours de la Justice (c'est un délit) :  soyez respectueux de la procédure de « probation ». Celui qui vous agresse y a droit ;

  7. Si vous êtes blessé, ne vous en prenez qu'à vous même : que faisiez-vous sur le chemin de l'école ou sur celui du bureau ?

  8. Ne haussez pas le ton : vous avez peut-être affaire à un être sensible et qui a droit au « respect » ;

  9. Comprenez que, dans l'esprit de la politique pénale, c'est vous qui devez être mis à l'épreuve, au nom de la justice participative ;

  10. Enfin, pour aider à la prise du conscience du tueur, faites don de votre corps à la Chancellerie, service de probation et de l'application des peines. Votre assassin sera ainsi mis en face de ses responsabilités. Il aura du remord.

 

Thierry Giorgio
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à la Justice rendue au nom du Peuple français