L'heure est venue, Madame Taubira ayant décidé que la prison n'était plus une option, de rappeler à nos concitoyens dix comportements de base à adopter face à un agresseur venant d'être libéré pour motif de surpopulation carcérale :
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En cas d'homicide de l'un de vos proches, dites devant une caméra que vous voulez faire votre deuil et que vous avez confiance en la Justice ;
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Si vous êtes agressé dans la rue, évitez de vous défendre, vous pourriez porter un mauvais coup à l'individu en phase de probation, lui retirant une chance de plus de mal finir ;
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Faites tout pour éviter d'être poursuivi devant un Tribunal motif pris d'une défense un peu vive et non proportionnée à l'attaque ;
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Ne déposez pas plainte : elle a peu de chance d'aboutir et vous pourriez être l'objet de représailles ;
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Ne perdez pas de vue que le bon citoyen que vous êtes doit faire montre de solidarité à l'endroit de celui que la vie maltraite et qui est en train de vous égorger ;
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De manière générale, n'entravez pas le cours de la Justice (c'est un délit) : soyez respectueux de la procédure de « probation ». Celui qui vous agresse y a droit ;
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Si vous êtes blessé, ne vous en prenez qu'à vous même : que faisiez-vous sur le chemin de l'école ou sur celui du bureau ?
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Ne haussez pas le ton : vous avez peut-être affaire à un être sensible et qui a droit au « respect » ;
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Comprenez que, dans l'esprit de la politique pénale, c'est vous qui devez être mis à l'épreuve, au nom de la justice participative ;
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Enfin, pour aider à la prise du conscience du tueur, faites don de votre corps à la Chancellerie, service de probation et de l'application des peines. Votre assassin sera ainsi mis en face de ses responsabilités. Il aura du remord.