Hier encore, le trafic du RER a été très fortement perturbé, à la suite d’un simple malaise d’un usager. Presque l’ensemble des lignes franciliennes furent immobilisées, ou largement retardées. Au même moment, les passagers des trains circulant dans le Nord de la France se trouvaient également en difficulté, en raison de chutes de neige.
Ces nouveaux incidents traduisent une gestion calamiteuse du réseau ferroviaire français. Ils témoignent d’une politique de privatisation de la SNCF qui accorde toujours moins de moyens à la qualité du service, entraînant toujours plus de mécontentement des usagers.
Les élus de banlieue dont je suis connaissent bien les errements de la SNCF, notamment en Ile-de-France. La ligne D du RER connaît depuis de nombreuses années des retards et des annulations à répétition, ce qui a le don d’exaspérer les usagers quotidiens et de nuire très profondément à leur qualité de vie.
Candidat à l’élection présidentielle, je développerai une vraie politique d’investissement dans l’amélioration du réseau de trains franciliens mais aussi dans celui des grandes lignes nationales.
Pour cela, je mettrai fin à la privatisation croissante du secteur ferroviaire français, en fusionnant RFF et la SNCF. J’offrirai un service public de qualité à chaque usager, en gommant les disparités territoriales en termes de services de transport.
L’Etat doit reprendre le contrôle et investir massivement dans le secteur ferroviaire pour mettre en place cette nouvelle politique. Il faut rompre une bonne fois pour toutes avec la logique qui considère l’usager de la SNCF comme du bétail.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République
