Le 22 avril 2020, j’alertais sur le fait que des personnes âgées soient refusées de soins dans certains hôpitaux, à travers une vidéo qui a touché plus de 7 millions de personnes sur Facebook.
Le 29 avril 2020, un reportage « fact checking » à charge du JT de France 2 m’a accusé devant des millions de téléspectateurs d’avoir menti, en refusant délibérément de citer mes sources objectives ou encore de me donner la parole afin de pouvoir me justifier. Est-ce respecter la déontologie et le travail de journaliste que d’agir ainsi ?
Parmi mes sources incontestables se trouvaient un document d’ARS transmis à un EHPAD, un article du Canard Enchainé en date du 22 avril 2020 et dont le contenu a été reconfirmé par ce même média dans son édition du 29 avril 2020, de nombreux témoignages de médecins dont certains sont publics (par exemple celui du Chef du service des urgences à l’hôpital de Mulhouse dans un article de Courrier International du 26 mars) et qui ont même été relayés dans plusieurs journaux de la presse allemande… Ces éléments avaient été transmis à la journaliste de France 2 en charge du « fact checking », mais qui n’a pas souhaité en faire part quitte à mentir pour me discréditer.
Suite aux mensonges délibérés du faux « fact checking » du 29 avril 2020 qui n’avait d’autre but que de me nuire, j’avais alors sollicité le 5 mai un droit de réponse en écrivant à la rédaction de France 2 et au CSA, mais n’ai à ce jour reçu aucune réponse de France Télévisions.
Alors que la UNE du journal Le Monde ce jeudi 30 juillet confirme à son tour mes propos sur la base de statistiques officielles en titrant « Covid-19 : les personnes âgées ont eu un accès restreint à la réanimation », avec un article approfondi nommé « des personnes âgées ont été écartées des hôpitaux » et une interview d’Eric Ciotti, rapporteur de la Commission d’enquête parlementaire sur le Covid, reconnaissant que les personnes âgées ont été « très clairement » sacrifiées pendant la crise, je renouvelle ma demande de droit de réponse à la rédaction de France 2 pour que le préjudice que j’ai injustement subi soit réparé.
Si je tiens à ce que la vérité soit rétablie, c’est parce que comme une grande majorité de Françaises et de Français, tout comme la plupart des journalistes, je suis et resterai viscéralement attaché à la sincérité, l’objectivité et la neutralité de l’information diffusée par les médias dans notre pays, au sein de notre démocratie.
Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout La France, Député de l’Essonne.