Dans le cadre de la concertation sur la réforme des retraites qui a lieu en ce moment avec les partenaires sociaux, la question posée par le Haut-Commissaire : « Faut-il maintenir les pensions de réversion ? » a des raisons d’inquiéter les familles et plus particulièrement les femmes.
Les pensions de réversion garantissent à 4,4 millions de veuves et de veufs un revenu digne du travail et des sacrifices de leur conjoint disparu. 89% des pensions sont versées à des femmes et surtout pour plus d’un million d’entre elles, c’est leur seul revenu. Or, ces personnes ont tout à fait mérité tant elles ont accompagné leur époux par leur travail invisible ou la gestion de la vie de famille.
Les veuves qui bénéficient des pensions de réversion sont en effet souvent des mères de familles qui ont décidé de consacrer leur temps à leur famille et à leurs enfants, mais aussi des femmes d’agriculteurs, d’artisans, de commerçants.
Si une unification pour l’avenir des retraites et notamment des pensions de réversion est souhaitable, il serait d’une grande injustice que soient remis en cause les droits acquis non seulement par les femmes déjà pensionnées mais également par celles ayant vocation à la réversion du fait de cotisations déjà versées.
En tout état de cause, il n’est pas envisageable une suppression pure et simple de la pension de réversion et surtout toute rétroactivité doit être exclue.
Au contraire, Debout la France et Nicolas Dupont Aignan se battent pour garantir un revenu digne à tous ceux qui ont travaillé, y compris pour élever leurs enfants. Nous maintenons qu’il est possible et souhaitable d’augmenter de 100 euros les retraites en récupérant le solde de 9 milliards d’euros que la France verse à Bruxelles chaque année.
Cécile Bayle de Jessé
Déléguée nationale à l’épanouissement familial
Membre du bureau National Debout la France