Pendant que Emmanuel Macron faisait le fanfaron en selfie piétinant plus que jamais la fonction présidentielle et en humiliant les Français plus qu’il n’est possible d’imaginer, les employés de la start-up nation Macron (alias les députés en Marche) continuent de faire le sale boulot en bradant des fleurons nationaux qui assuraient des missions de services publics, dans la continuité de l’ère Sarkozy et Hollande, sous l’impulsion de l’Union Européenne.
En effet, la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) prévoit de privatiser Aéroports de Paris. C’est très grave. Avec la privatisation de ADP, on touche aux frontières de notre pays, et également à notre sécurité. Que nos aéroports puissent dépendre d’une puissance étrangère, puisse-t-elle être privée pose un grave problème de souveraineté nationale également.
Pire, les députés ont autorisé l’État à descendre en dessous du seuil des 33% de ses parts dans le capital d’Engie (ex-GDF Suez). L’État a donc la possibilité de se séparer de tout ou partie des parts qu’il détient dans l’entreprise (soit 24,1%, à peu près 7,8 milliards d’euros). Ce qu’il va se passer de manière sure et certaine, ce sera une hausse des prix du gaz, encore plus grande que ce nous connaissons actuellement, liée à la perte d’influence de l’État sur ce secteur, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de l’électricité.
Et pour finir, la Française des Jeux détenue à 72% par l’État va être privatisée pour réduire à 20 % les parts de l’État. Je tiens à alerter les citoyens sur les graves conséquences de la privatisation de la Française des Jeux en termes de santé publique par les risques amplifiés d’addiction aux jeux de hasard.
Pour compléter ce communiqué, je vous invite à regarder la vidéo Monot Hebdo n°4 de notre excellent Bernard Monot, qui explique la loi PACTE de manière plus détaillée au-delà du secteur public.
Mohamed Diakhite
Délégué National aux Services Publics