Ainsi donc à Calais, les militants « No Borders » et « Antifas » ont souillé les statues du Général De Gaulle et de son épouse, originaire de la ville.
Les « No Borders » ? Les « Pas de frontières », mais quelles frontières ? Celles que Mme Merkel a décidé d’ouvrir en grand pour des motifs liés à la démographie déficiente de l’Allemagne et à sa culpabilité liée à la fois aux atrocités nazies et à sa rigidité excessive dans la crise grecque ?
Les « Antifas » ? Les « antifascistes », mais quel fascisme ? Où est-t-il en Europe en général et en France en particulier ? On le cherchera vainement.
Les groupuscules d’extrême-gauche et anarchistes sont en réalité des imposteurs. Ils n’ont d’autre but que de défier encore et toujours les structures de l’État de droit. D’une certaine façon, ce sont des “terroristes de basse intensité”. Car il est évident qu’ils terrorisent à la fois les habitants légitimes des ZAD – les fameuses Zones A Défendre qu’ils squattent toujours illégalement – et ceux, tout aussi légitimes, d’une ville telle que Calais où ils soutiennent d’autres illégaux, clandestins pour la plupart, que l’on qualifie de migrants pour tenter de justifier leur présence et d’en atténuer la dangerosité. Or le danger d’explosion est réel tant la situation empire.
Entre ceux qui ouvrent leurs frontières – les pays “Schengen” pour les frontières extérieures de la zone et l’Allemagne qui crée l’appel d’air – et celui qui les maintient à juste titre sous contrôle – la Grande Bretagne –, la France, pays des droits divers et variés mais toujours sans devoirs, se retrouve débordée, d’autant plus qu’elle se paie le luxe d’avoir le ministre de la Justice le plus laxiste qui soit. Face à l’agressivité exponentiellement croissante des clandestins en intensité et en nombre, un habitant menacé a cru bon d’exhiber une arme. Pour l’instant il n’y a pas eu de mort à déplorer. Mais la question n’est plus de savoir si cela se produira, mais quand cela se produira. Et sans jouer les Cassandre, ce pourrait bien être l’étincelle que tout le monde craint.
Les forces de l’ordre sont admirables et gèrent tant bien que mal le couvercle de cette cocotte-minute sous pression afin d’en empêcher l’explosion. Mais les groupuscules d’extrême-gauche et anarchistes, utilisant des techniques d’agit-prop et parfois de guérilla urbaine, en attisent le feu dessous. Leurs buts ne sont pas humanistes mais subversifs.
Les souillures des statues du Général ne sont bien évidemment que symboliques. Mais, comme tout symbole, elles acquièrent autant de force sinon plus que des actions physiques réelles contre des êtres vivants. La couleur des inscriptions et leur contenu “Nik la France” (sic) sont la partie émergée de l’iceberg qui ne doit laisser aucun doute sur la force du danger caché sous la surface laquelle n’est déjà plus du tout plate mais tempétueuse.
Le président et le gouvernement de la République doivent en tout premier lieu assurer la sécurité et la protection des citoyens. Le temps des négociations et des atermoiements est passé. Celui de l’action résolue contre tous les fauteurs de trouble est venu.
Nous demandons au chef du gouvernement, Manuel Valls, et au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de prononcer la dissolution immédiate des groupuscules violents, illégaux, insultants et menaçants pour la sécurité de la France et des Français.
Nous demandons également le démantèlement immédiat – au lieu de leur installation dans la durée tel que pratiqué actuellement – des campements illégaux et insalubres avec expulsion de tous les clandestins hors des frontières de l’espace Schengen.
Enfin, nous réitérons notre exigence d’abrogation du traité portant création de cet espace ingérable avec rétablissement effectif des contrôles aux frontières nationales. Rétablissement qui devra perdurer après la fin de l’actuel État d’urgence.
Patrick Mignon
Vice-président de Debout La France