En France, la première cause de discrimination reste toujours le handicap en 2024.
Sont concernés environ 12 millions de personnes !
Les enfants ne sont malheureusement pas épargnés. Transport, vie sociale, accessibilité, isolement.
Pire, pour cette nouvelle rentrée scolaire, des milliers d’enfants en situation de handicap ne retrouveront pas le chemin de l’école, faute de moyens adaptés et d’une vraie politique d’inclusion.
Malgré les promesses faites par les autorités, le nombre d’enfants laissé sans solution reste préoccupant.
Le problème majeur : le manque d’AESH (Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap). Chaque année, ces accompagnants sont en nombre insuffisant, et il en résulte une prise en charge partielle, voire inexistante, pour de nombreux élèves.
L’État a certes annoncé des recrutements supplémentaires, mais ceux-ci restent toujours bien en deçà des besoins réels.
En dépit des efforts affichés, le manque de moyens attribués à l’inclusion scolaire est flagrant.
Certains enfants se retrouvent sans accompagnement, d’autres n’ont droit qu’à quelques heures par semaine, ce qui est loin d’être suffisant pour suivre une scolarité dans des conditions correctes.
D’autre part, de nombreuses écoles ne sont toujours pas adaptées pour accueillir des enfants avec des handicaps spécifiques, malgré les obligations légales en la matière.
Pour les parents, c’est un véritable calvaire à chaque rentrée.
Entre les démarches administratives interminables, l’absence de réponses claires de la part
des institutions et l’incertitude sur la présence d’un accompagnant, le stress est immense.
Certains doivent aller jusqu’à saisir la justice pour forcer l’État à respecter les droits de leur enfant.
Le système, en sous-effectif chronique, semble incapable de répondre aux besoins de manière efficace et ce sont les familles qui en paient le prix fort !
Heureusement, les associations sont là pour tenter de compenser les failles du système.
Elles accompagnent les parents dans leurs démarches, leur expliquent leurs droits
et se battent pour faire pression sur l’État afin d’obtenir des solutions concrètes.
Elles dénoncent régulièrement l’inaction des pouvoirs publics et le manque de moyens alloués à l’inclusion scolaire.
Leur combat permet de faire avancer les choses, mais les progrès sont trop lents et l’attente reste insupportable pour les familles qui n’ont qu’un seul désir : que leur enfant puisse enfin aller à l’école comme les autres !
En fin de compte, l’État ne joue pas son rôle pleinement.
Chaque année c’est pareil ! Les moyens ne suivent pas les annonces et ce sont les enfants
et leur famille qui en paient le prix au quotidien.
En conclusion : les « mots » des pouvoirs publics se heurtent aux « maux » des enfants et de leurs parents.
Nicolas DUPONT-AIGNAN connait très bien cette injustice. Il avait fait des propositions dans son programme présidentiel.