Aujourd'hui le Conseil exécutif du Medef a définitivement sonné le glas du règne de Madame Parisot. Je salue l'indépendance de l'organisation qui n'a pas cédé aux manœuvres et aux pressions de sa Présidente qui réclamait un changement des statuts pour pouvoir prolonger son règne. C'est une bonne nouvelle car cela prouve que la démocratie est possible au sein du Medef. D'autant plus que les Français ont souvent une image obscure du fonctionnement de l'organisation patronale.
Mais c'est une bonne nouvelle surtout parce que Mme Parisot fut la pire représentante possible pour les entreprises françaises depuis 2005. Pas une seule fois elle a défendu les intérêts des entreprises françaises. Sur les plateaux télés et dans les négociations entre partenaires sociaux, elle fut en réalité la chienne de garde d'une minorité de multinationales et des banques.
Toujours, elle a applaudi les plans de sauvetage des banques et les mesures d'austérité. Toujours, elle a défendu un modèle de libre-échange qui pénalise nos entreprises. Toujours, elle a été l'avocate de l'euro qui pourtant est un poison pour les PME françaises.
Laurence Parisot est comptable de l'échec de notre économie car elle défend la politique économique absurde menée au niveau européen. Depuis quelques mois les PME souffrent de problèmes terribles de trésorerie dus à la rareté des crédits bancaires. Face à ce scandale, Mme Parisot se tait car ses vrais maitres sont à la BNP ou à la Société générale.
Aujourd'hui je fais un vœu pour les entreprises françaises : que le prochain président du Medef ne soit pas dans le même moule que Mme Parisot, qu'il défende vraiment les entreprises françaises et qu'il ne soit pas à la solde des banques et de quelques multinationales du CAC 40.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République