Valérie Petit, député LREM a-t-elle vraiment réfléchi avant de proposer son amendement ? Visiblement oui puisqu’elle se félicitait d’avoir provoqué un scandale… quel cynisme !
Cet amendement rédigé pour un changement administratif consistait à modifier les formulaires scolaires qui devraient porter les mentions « Parent 1, Parent 2 » et non plus « Père, Mère ».
Indépendamment de la volonté d’effacer le fait incontestable que nous sommes tous également nés d’un père et d’une mère et que cette égalité est à préserver tout comme est à préserver la famille, premier lieu de solidarité et refuge des plus vulnérables, la député LREM aurait pu constater :
– que les mentions de « père », « mère » n’étaient déjà pas adaptées pour des enfants orphelins ou non reconnus par un des parents.
– que l’on peut se demander qui sera parent 1 plutôt que 2.
– que 75% des enfants vivent avec leur père et leur mère.
– qu’en cas de séparation, de familles recomposées ou même de familles homosexuelles, les enfants connaissent l’identité de leur parents biologiques.
– que tous les enfants ont toujours des mères ou des pères mais jamais des parents 1, 2 ou on ne sait quel numéro.
Cécile Bayle de Jessé, déléguée nationale Debout la France à l’épanouissement familial souhaite que le temps qui reste au débat parlementaire permette aux députés et aux sénateurs de retrouver du bon sens et se concentrent sur des sujets qui le méritent.&
Cécile Bayle de Jessé
Membre du bureau national de Debout la France
Déléguée nationale à l’épanouissement familial.
Conseillère municipale de Mamers, sous-préfecture de la Sarthe