Le 29 novembre 2018,
Les 10 et 11 décembre à Marrakech, le pacte de l’ONU sur les migrations sera soumis à approbation des Etats. Alors que de nombreux pays (Etats-Unis, Australie, Hongrie, Israël, etc.) ont rejeté ce texte, Emmanuel Macron a annoncé non seulement qu’il le signerait mais qu’il le soutiendra activement.
Ce Pacte ne cherche en aucun cas à limiter les flux migratoires en stabilisant les populations pour leur permettre de vivre dans leur pays d’origine : au contraire, il encourage l’immigration et dépossède les Etats de la maîtrise de leur politique migratoire. De plus, il promeut la propagande en faveur de l’accueil des migrants et les sanctions matérielles à l’égard des médias dénonçant les dérives de l’immigration de masse.
En revanche, le projet de Pacte omet d’évoquer les inconvénients de la submersion migratoire pour le pays d’accueil : le coût social et économique, le déracinement, le communautarisme, le risque d’islamisme, l’insécurité… Il n’évoque également pas la fuite de la main d’œuvre et de la jeunesse des pays d’origine qui voient leur développement freiné par l’émigration. Il ne fait pas non plus référence à la mise en danger des migrants qu’implique un tel appel d’air.
Nous demandons solennellement au Président de la République Emmanuel Macron de revoir sa position afin que la France ne tombe pas dans ce piège migratoire. Nul doute que l’approbation de ce texte par la France aurait une valeur progressivement contraignante. Elle constituera un engagement international sur lequel se fonderont les arbitrages des juridictions et les politiques migratoires, en France comme en Europe.
Comme en attestent tous les sondages, les Français ne veulent pas de la submersion migratoire : c’est pourquoi nous proposons depuis bientôt un an avec plusieurs parlementaires courageux, un référendum sur la politique migratoire.
Face à l’urgence de la situation, nous appelons Laurent Wauquiez à la responsabilité. Nous lui demandons d’inviter les députés et sénateurs du parti qu’il préside à parrainer notre proposition de loi afin de convoquer un référendum d’initiative populaire : seul le refus des parlementaires LR de signer cette proposition de loi nous empêche de convoquer un référendum d’initiative populaire. Les élus LR contre l’immigration massive doivent avoir le courage de suivre leurs paroles d’actes !
Avant qu’il ne soit trop tard, nous devons agir pour ne pas subir. En consultant les Français par le suffrage universel, notre projet de référendum d’initiative populaire pourra bloquer le chaos migratoire que prépare Emmanuel Macron.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout La France
Jean-Louis Masson
Sénateur de la Moselle