Depuis des mois, les riverains et associations de la protection animale protestent contre le projet d’extension d’une ferme de porcs à Escoubès. C’était sans compter sur la préfecture des Pyrénées-Atlantiques qui vient de donner un avis favorable et sans réserves après la publication du rapport du commissaire enquêteur.
Alors que 6500 porcs seront constamment présents sur le site, l’extension portera la production à 17 000 porcs par an ! Cette industrialisation de l’agriculture est autant néfaste pour l’homme que pour les animaux.
En effet, avec le mode d’élevage intensif, ce sont bien la productivité et les impératifs économiques qui priment sur le bien-être animal. Les enfermer en les privant de la lumière du jour et du lien spécial que pourrait établir un éleveur avec ses bêtes, c’est aller à l’encontre de l’imaginaire de la paysannerie qui domine encore dans l’esprit des français !
D’autre part, les riverains craignent, à juste titre, les nuisances conséquentes aux activités du site, tant olfactives que sonores, notamment avec l’augmentation de la circulation des poids lourds. On peut aussi redouter une diminution de la valeur des maisons des lotissements aux alentours. Même les éleveurs locaux ont protesté contre ce projet qui relève davantage de l’usine que de la ferme, puisqu’il va mettre en difficulté leurs petites exploitations.
Alors que partout en France se multiplient les projets de ferme-usines, Debout La France avec Nicolas Dupont-Aignan n’aura de cesse de rejeter ce type de structures et aura à cœur de défendre les élevages à dimension humaine, plus respectueux du bien-être animal et de celui des hommes.
Anne-Sophie FRIGOUT
Déléguée Nationale à la dignité animale