Le 20 novembre 2018,
Les autorités japonaises ont procédé à l’arrestation de Carlos Ghosn, Président du groupe Renault-Nissan sur la présomption d’évasion fiscale et d’abus de bien social. A cette occasion, les Français découvrent avec effarement le montant de sa rémunération totale, qui dépasserait largement les dix millions d’euros annuels.
Cette arrestation soumet l’entreprise Renault, fleuron industriel Français de taille mondiale et important employeur en France, à une déstabilisation inopportune et pourrait remettre en cause l’alliance stratégique avec Nissan et Mitsubishi.
En aucun cas l’Etat actionnaire, depuis quinze ans, n’aurait dû laisser se développer ainsi la prééminence d’un seul individu sur un groupe industriel aussi significatif pour la France. En aucun cas l’Etat actionnaire n’aurait dû accepter des rémunérations aussi démesurées.
A « Debout La France », nous proposons la restauration complète des mécanismes d’actions préférentielles (« Golden Shares », limitées de manière idéologique par l’Union Européenne), qui permettent à l’Etat actionnaire de disposer d’un droit de véto sur toute décision stratégique qui concerne une entreprise dont il détient des parts, même lorsqu’il est minoritaire.
Ces actions préférentielles donneront les moyens à la France de redéfinir une politique industrielle nationale et permettront d’éviter des dérives scandaleuses comme la rémunération de Carlos Ghosn, soutien d’Emmanuel Macron.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne, Président de Debout La France.
Bernard Monot, Député français au Parlement européen.